John Baptiste a été l’un des premiers fossoyeurs jamais employés à Salt Lake City à la fin des années 1800. Son fantôme est encore vu errant près du lac…


C’était un bon travailleur. Il avait peu d’amis et, d’après les témoins de l’époque, semblait assez riche malgré son travail qui n’était que peu gratifiant.


Environ trois ans après que Baptiste est venu travailler pour la ville, un homme est décédé à Salt Lake City et a bien sûr été enterré par John. Peu de temps après, le frère de l’homme est venu en Utah afin de récupérer le corps de frère pour qu’il soit enterré dans le caveau familiale.


Le corps fut donc déterré, mais personne ne s’attendait à retrouver le corps du défunt nu et face contre terre. Les autorités ont été alertées et une enquête fut lancée.


Peu de temps après un autre enterrement, Baptiste a été aperçu poussant une brouette d’un hangar de stockage à proximité vers une tombe fraîchement ouverte. Les autorités l’ont arrêté et ont trouvé un tas de vêtements caché dans les buissons.


Baptiste a été arrêté et son domicile a été perquisitionné. Sa maison était remplie de vêtements. Il en avait utilisé une partie pour les rideaux et les housses de meubles et dans la cave, une grande cuve était placée pour faire bouillir les vêtements des morts.


Tous les vêtements du domicile de Baptiste ont été emmenés à la mairie pour être identifiés par des proches.


John a été jugé et reconnu coupable de vol. Il fut condamné à l’exil. Il y a eu une certaine controverse quant à l’endroit où il a été envoyé, soit sur l’île stérile de Fremont ou sur la plus grande île d’Antelope. Quoi qu’il en soit, il a été mis à terre là-bas, pour ne plus jamais retourner à Salt Lake City. Quelques semaines plus tard, des hommes de loi sont retournés sur l’île pour vérifier le prisonnier, mais ont découvert qu’il avait disparu.


On raconte que Baptiste hante encore aujourd’hui les rives et les plages du lac. Les histoires affirment qu’il a été vu marchant au bord de l’eau, tenant dans ses mains un paquet de vêtements mouillés et pourris…