Les meurtres d’Easey Street restent l’un des crimes non résolus les plus notoires de l’Australie. En janvier 1977, dans la banlieue tranquille de Collingwood à Melbourne, deux jeunes femmes, Suzanne Armstrong et Susan Bartlett, ont été sauvagement assassinées dans leur maison au 147 Easey Street.

Contexte

 Suzanne Armstrong, 28 ans, mère célibataire, et Susan Bartlett, 27 ans, enseignante, étaient d’anciennes camarades de lycée qui avaient déménagé à Melbourne. Elles partageaient une amitié profonde et vivaient ensemble depuis environ dix semaines avant le drame1.

Le crime

 Leur tranquillité a été brisée lorsque leurs corps ont été découverts près de l’entrée de leur maison. Suzanne Armstrong a été poignardée 29 fois et Susan Bartlett 55 fois. Les enquêteurs ont noté qu’il n’y avait pas de signes d’effraction, bien qu’une empreinte sur le rebord de la fenêtre avant indiquait un possible point d’entrée. Le meurtrier semble s’être lavé dans la salle de bain après les meurtres et être sorti par la porte arrière, laissant la lumière de la cuisine allumée et l’arme du crime introuvable.

L’enquête

 La police croit que les femmes ont été tuées le soir du 10 janvier 1977. Malgré une récompense de 1 million de dollars australiens offerte en 2017, le cas reste non résolu. Plusieurs personnes d’intérêt ont été interrogées, mais aucune arrestation concluante n’a été faite.

Ces meurtres ont profondément marqué la communauté et continuent de susciter des questions et des théories, alimentant les discussions et les enquêtes amateurs dans l’espoir de trouver un jour la vérité sur ce qui s’est passé sur Easey Street.

Les théories sur l’identité du meurtrier dans l’affaire des meurtres d’Easey Street sont nombreuses et variées, reflétant la complexité et le mystère qui entourent ce cas non résolu. Voici quelques-unes des spéculations les plus courantes :

Le tueur connaissait les victimes : Comme il n’y avait pas de signes d’effraction, certains pensent que le meurtrier était une connaissance des victimes, peut-être même un ami ou un voisin, qui aurait pu avoir accès à la maison sans éveiller de soupçons.

Crime passionnel : Une autre théorie suggère que le meurtre pourrait avoir été motivé par la jalousie ou la passion, impliquant un partenaire romantique ou un admirateur rejeté de l’une des femmes.

Lien avec d’autres crimes : Certains enquêteurs ont examiné la possibilité que le meurtrier d’Easey Street puisse être lié à d’autres crimes similaires dans la région, suggérant l’œuvre d’un tueur en série.

Crime aléatoire : Il y a aussi la possibilité que les meurtres aient été un acte aléatoire de violence, perpétré par un étranger qui aurait agi sur un coup de tête ou sous l’influence de substances.

Malgré les nombreuses années écoulées depuis le crime, la police continue d’examiner de nouvelles preuves et de suivre de nouvelles pistes, espérant qu’un jour, la lumière sera faite sur cette affaire tragique. Les avancées technologiques en matière de preuves médico-légales pourraient éventuellement fournir les réponses tant attendues. Pour plus d’informations détaillées, vous pouvez consulter des articles et des analyses disponibles en ligne qui explorent ces théories en profondeur.

Les preuves matérielles dans l’affaire des meurtres d’Easey Street sont limitées, ce qui a contribué à la difficulté de résoudre le crime. Voici ce que l’on sait des preuves disponibles :

Empreintes et traces : Des empreintes ont été trouvées sur le rebord d’une fenêtre, ce qui pourrait indiquer un point d’entrée pour le ou les agresseurs.

Scène de crime : La scène de crime a été décrite comme ayant peu de désordre, ce qui suggère que l’attaque a été rapide et peut-être même ciblée.

Analyses médico-légales : À l’époque des meurtres, les techniques d’analyse médico-légale n’étaient pas aussi avancées qu’aujourd’hui. Cependant, aucun ADN ou autre preuve concluante n’a été rapporté publiquement comme ayant été récupéré sur la scène.

Témoignages : Il y a eu des témoignages de voisins et d’autres personnes, mais rien qui n’ait conduit directement à un suspect.

La nature limitée des preuves matérielles a rendu l’enquête particulièrement difficile. Les enquêteurs continuent d’espérer que de nouvelles technologies ou informations pourraient émerger pour aider à résoudre cette affaire.

La conclusion de l’affaire des meurtres d’Easey Street est qu’elle reste non résolue. Malgré les efforts considérables de la police et une récompense de 1 million de dollars australiens offerte en 2017, le meurtrier n’a jamais été identifié et aucune arrestation n’a été effectuée. Les enquêteurs continuent d’examiner de nouvelles pistes et espèrent que les avancées technologiques en matière de preuves médico-légales pourront un jour apporter des réponses.