Nous sommes en 1872 lorsque le Diocèse de Santa Fe commande la construction d’une Chapelle pour un couvent. Si les travaux se déroulèrent normalement, les autorités du diocèse se rendirent compte qu’il manquait un escalier pour monter au triforium.
La légende raconte que les sœurs du couvent prièrent St Joseph afin qu’une solution soit trouvée. Lorsque le dernier jour de prière, une neuvaine, arriva un étranger inconnu. L’homme était d’après ses dires charpentier et il dit aux nonnes qu’il construirait l’escalier. Il demanda d’être seul durant la construction qui dura trois mois. Personne ne put voir l’ouvrier travailler, la seule chose que l’on sait, c’est qu’il ne possédait que des outils archaïques.
Au bout de ces trois mois l’ouvrage était terminé. L’escalier, unique en son genre à l’époque était en colimaçon, sans aucun support central pour ne le soutenir ni rampe. Il n’y avait pas non plus de clou, seulement des chevilles. Le bois utilisé pour sa construction était de l’épicéa, matériau qui n’existait pas dans la région. L’ensemble des marches est au nombre de trente-trois, autant que l’âge du Christ quand il fut crucifié.
L’homme refusa toute rétribution et il partit comme il était venu. Une dizaine d’année après une rampe fut rajoutée et l’escalier fut fixé au mur. L’histoire raconte que les sœurs auraient été aidées par Joseph lui-même, le père adoptif du Christ, et qu’il aurait construit cette œuvre afin d’aider le couvent.
Depuis diverses théories tentent d’expliquer cet escalier miraculeux. Certains pensent qu’il s’agit d’un miracle. Des études ont montré que l’artiste qui a conçu cette œuvre serait François-Jean Rochas, un Français qui aurait vécu à cette époque dans la région de Santa Fe. En 2007 en étudiant l’escalier on se serait rendu compte que celui-ci tient comme une sorte de ressort qui ferait osciller l’ensemble et le maintiendrait en forme. Comme souvent les mythes prennent souvent le pas sur la réalité. Quoi qu’il en soit cet escalier reste en lui-même une œuvre originale qui est longtemps resté un mystère…