Il existe une maison située dans la ville de Cheltenham en Angleterre appelée Donore House. Elle a été construite au XIXe siècle et serait un épicentre d’activité paranormal…

Dans la ville de Cheltenham, au coin de All Saints Road et Pitville Circus Road, se trouve une maison construite pour un certain Henry Swinhoe en 1860. C’est entre 1882 et 1889 qu’environ dix-sept personnes affirment avoir vu un fantôme en train de parcourir la maison.


Henry Swinhoe vécu dans cette maison jusqu’à sa mort en 1876. Sa première épouse décéda en 1866 et il se remaria en 1869. Mais, sa nouvelle épouse, Imogen Hutchins Swinhoe, le quitte peu de temps avant sa mort en 1876, en partie parce qu’au lieu de lui donner les bijoux de sa première épouse, il les cacha dans un coffre-fort. Imogen, décède deux ans après son mari, mais elle n’est jamais revenue à la maison tant qu’elle était encore en vie. Cependant, on pense que c’est elle qui est revenue hanter la maison.


Après le décès de M. Swinhoe, le locataire suivant, M. L., est décédé six mois après l’emménagement. La maison de Cheltenham est restée vide pendant quatre ans. En avril 1882, Frederick William Despard, capitaine de l’armée à la retraite, âgé de cinquante-trois ans, son épouse Harriet, âgée de quarante-six ans, et leurs sept enfants, s’installent. Ils déménagent de Lansdown Road à Cheltenham, la ville où ils habitaient depuis une demi-douzaine d’années.


Leur fille, Rosina, âgée de 19 ans, est celle qui a vu le plus souvent des phénomènes étranges. Elle raconte qu’elle a vu à plusieurs reprise une grande femme vêtue de noir tenant un mouchoir sur son visage. Le fantôme passait souvent dans les escaliers et, ensuite elle faisait une pause dans le salon avant de traverser le couloir jusqu’à la porte du jardin où elle disparaissait. L’esprit cachant son visage systématiquement, il fut impossible d’identifier la personne qui hantait la maison.


À au moins une occasion, l’une des filles de Despard l’a vue dans le jardin. Le fantôme semblait conscient, il interagissait avec des objets ou des meubles. Les membres de la famille n’ont par contre jamais tentés de communiquer avec l’esprit.


Il semble que presque tous les membres de la famille ont vu le spectre, y compris, apparemment, les chiens de la famille, qui hurlaient souvent sans aucune raison apparente.


En 1885, la Society for Psychical Research étudia le cas. Pour eux, il s’agit d’un des cas les plus actifs de hantise de l’époque. Ils tentèrent avec l’aide de la fille Rosina de faire des photographies, mais sans succès.