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La femme venue de Torenza : le mystère du pays qui n’existe pas

Par hollowsoul · 28 octobre 2025

Depuis quelques semaines, une vidéo circule massivement sur les réseaux sociaux : une jeune femme, visiblement confuse mais calme, affirme venir d’un pays nommé Torenza. Lorsqu’on lui demande où cela se trouve, elle pointe une carte du monde sans parvenir à localiser son prétendu pays — un territoire dont personne n’a jamais entendu parler, et qui n’existe dans aucun atlas, aucune base de données géographique, ni aucun registre officiel.


Le ton sincère de la femme, combiné à sa perplexité face à la réaction de ses interlocuteurs, a rapidement enflammé la toile. S’agissait-il d’une performance, d’un trouble psychologique, ou du témoignage d’une voyageuse venue d’un monde parallèle ?


Une vidéo qui sème le doute

L’extrait original, publié sur TikTok, montre la femme interrogée dans ce qui semble être un aéroport. Elle présente un passeport bleu clair portant les armoiries de « Torenza » et des inscriptions dans une langue inconnue. Lorsqu’on lui demande si elle voulait dire « Venezuela » ou « Tanzanie », elle secoue la tête, visiblement irritée :

« Je viens de Torenza. Tout le monde connaît Torenza. Pourquoi faites-vous semblant ? »

Les internautes ont immédiatement cherché à vérifier l’authenticité de la scène. Certains affirment que la vidéo serait issue d’un court-métrage promotionnel ou d’une mise en scène virale, mais aucune source officielle n’a confirmé cette hypothèse. D’autres notent que le passeport semble d’une qualité d’impression étonnamment crédible, et que les réactions des témoins paraissent spontanées.


Torenza : un pays fantôme

Aucune trace de Torenza n’existe dans les archives de l’ONU, ni dans les bases de données géopolitiques répertoriant les micro-États. Le nom n’apparaît pas non plus dans les forums de diplomatie fictive, ni parmi les micronations connues telles que Sealand ou Liberland.
Des internautes ont tenté de « situer » Torenza sur la carte, supposant qu’il s’agirait d’un petit État insulaire d’Europe centrale ou d’Amérique du Sud, mais rien ne colle. Certains ont même affirmé avoir « souvenu » avoir entendu parler de ce pays auparavant — un phénomène troublant que les psychologues rattachent à l’effet Mandela, cette impression collective d’un passé alternatif partagé.


Des précédents déroutants

Ce n’est pas la première fois qu’une telle histoire émerge. En 1954, un homme aurait été arrêté à l’aéroport de Tokyo avec un passeport délivré par un pays inexistant nommé Taured. Selon les archives de cette affaire, l’individu aurait disparu mystérieusement de sa chambre d’hôtel, laissant derrière lui un passeport authentique… mais sans provenance identifiable.
Le parallèle entre Torenza et Taured saute aux yeux : dans les deux cas, une personne prétend venir d’un État inconnu, avec des documents officiels impossibles à falsifier selon les témoins de l’époque.


L’hypothèse du glissement dimensionnel

Certains chercheurs en phénomènes inexpliqués évoquent ici la possibilité d’un glissement dimensionnel — une faille entre univers parallèles qui permettrait à un individu de se retrouver temporairement dans une réalité légèrement différente de la sienne.
Dans cette optique, la femme de Torenza ne mentirait pas : elle viendrait réellement d’un monde où ce pays existe, un monde si proche du nôtre que tout y est identique… sauf cette petite différence géographique.
Les sceptiques, eux, rappellent qu’une telle explication n’a jamais été prouvée, et qu’elle repose davantage sur des spéculations de science-fiction que sur des observations vérifiables.


Entre mythe et manipulation

D’autres voix plus terre-à-terre avancent l’idée d’une campagne marketing virale ou d’une expérience sociale. Les outils de création numérique actuels permettent de générer des documents ultra-réalistes, voire de superposer des visages et des voix synthétiques grâce à l’IA. Si l’affaire Torenza s’avérait être une mise en scène, elle illustrerait parfaitement la porosité entre le réel et la fiction à l’ère numérique — un espace où les frontières se brouillent plus vite que les cartes ne peuvent les tracer.


Conclusion — L’écho d’un autre monde

Qu’elle soit canular, bug de réalité ou trace d’un univers parallèle, l’affaire de la femme de Torenza nous interroge sur la fragilité de notre perception du réel.
Nos certitudes géographiques, politiques ou historiques reposent sur des accords collectifs ; il suffit parfois d’une anomalie — un passeport, un nom, une mémoire différente — pour que tout vacille.
Et si, quelque part, Torenza existait vraiment ?
Peut-être qu’en ce moment même, dans un autre monde, des internautes s’étonnent de découvrir une femme affirmant venir d’un pays appelé… France.

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