Friedrich Jürgenson, né le 8 février 1903 à Odessa et décédé en 1987 à Höör, en Suède, est une figure emblématique dans l’étude des phénomènes paranormaux, notamment connu pour ses recherches sur les voix électroniques.
Débuts et Carrière Artistique
D’origine suédoise par sa mère et danoise par son père, Jürgenson a grandi à Odessa où il a développé un intérêt pour les arts¹. Après la Première Guerre mondiale et la Révolution russe, il a poursuivi ses études à l’Académie des Beaux-Arts et au Conservatoire d’Odessa. En 1925, il déménage en Estonie, puis à Berlin pour se former en tant que chanteur d’opéra.
Transition vers la Peinture
En 1943, une maladie affecte sa voix, le poussant à abandonner sa carrière de chanteur pour se consacrer à la peinture. Il s’installe alors en Suède, adopte la nationalité suédoise et commence une nouvelle vie.
Découverte des Voix Électroniques
C’est en 1959 que Jürgenson fait une découverte fortuite qui changera le cours de sa vie. En réécoutant un enregistrement de chants d’oiseaux, il entend des voix inexpliquées. Intrigué, il multiplie les expériences et capte d’autres voix, y compris celle de sa mère défunte.
Publication et Reconnaissance
Convaincu d’avoir trouvé un moyen de communiquer avec l’au-delà, Jürgenson publie en 1964 son livre « Voix de l’Espace », où il partage ses découvertes et ses théories sur les voix électroniques. Son travail attire l’attention de la communauté scientifique et paranormale, et il reçoit même une distinction de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand par le Pape Paul VI pour son documentaire « The Fisherman from Galilee – On the Grave and Stool of Peter ».
Héritage
Friedrich Jürgenson laisse derrière lui un héritage riche et controversé. Ses enregistrements et ses théories continuent d’influencer les chercheurs en parapsychologie et les passionnés du paranormal. Sa quête pour comprendre les mystères de l’au-delà reste une source d’inspiration pour ceux qui cherchent à percer les secrets de l’existence.
Pour ceux qui bricolent en radio et qui veulent tenter l’expérience ceci est la procédure utilisée par Jürgenson.
Au début, Jürgenson n’utilisait qu’un microphone et un magnétophone. Il installait simplement le microphone, réglait le magnétophone sur « enregistrement » et parlait clairement dans la pièce, en laissant de l’espace pour que les voix puissent répondre. C’était un peu difficile pour Jürgenson, car il devait toujours repasser la bande, parfois à vitesse réduite, pour entendre les voix. Ces voix s’exprimaient dans une combinaison de plusieurs langues – suédois, allemand, russe, anglais, italien – toutes des langues que Jürgenson connaissait et pouvait parler. Il a appelé ce nouveau mélange de langues « polyglotte », ou « plusieurs langues ».
Au printemps 1960, l’une des voix lui dit d' »utiliser la radio » comme médium, technique qu’il utilisera jusqu’à sa mort. Il reliait un microphone et un récepteur radio au magnétophone et pouvait ainsi avoir une conversation en temps réel avec ses « amis ». Habituellement, il réglait la réception radio entre les fréquences où il y a généralement une variation de bruits. Plus tard, il a fixé les fréquences de réception aux alentours de 1445-1500 kHz. (1485,0 kHz est aujourd’hui appelée la fréquence Jürgenson).
Max