Une nouvelle étude récemment publiée montre que le Suaire de Turin aurait bien 2000 ans et serait donc contemporain au Christ…

Si les datations au carbon 14 effectuées en 1988 ont indiqué que le suaire de Turin daterait du moyen-âge une nouvelle étude a été publiée. Cette nouvelle analyse utilise une nouvelle forme de datation. Elle consiste à mesurer le vieillissement naturel de la cellulose de lin à l’aide de rayons X, puis de le convertir en temps écoulé depuis la fabrication. Ensuite, on compare les résultats avec des échantillons de test. Ces échantillons, dans le cas du Suaire, dataient entre 3000 avant- Jésus-Christ et 2000 après Jésus Christ. En comparant les fragments, on peut déterminer leurs âges. Ici, le Suaire a été daté à environ deux milles ans, il est donc contemporain à l’âge du Christ.

Cette nouvelle technique de datation serait plus fiable que le radio-carbone. En effet, les échantillons pour une analyse au carbon 14 ne doivent pas être contaminé. Il est difficile d’être sûr que rien n’a été en contact avec l’objet. Sur du lin, comme dans le cas du Suaire, il y a plein d’interstice où des éléments peuvent se trouver faussant la datation. La relique a été exhibée durant des siècles, a été en contact avec de nombreuses personnes et avec des objets. Le risque de contamination est élevé. Ici, dans cette analyse, on ne test que les fibres, celles-ci ne sont donc pas contaminé.

Si notre relique à bien 2000 ans, il pourrait donc s’agir du linge qui a recouvert le corps du Christ. Cette image pourrait donc bien être celle de Jésus… Jusqu’à ce qu’une autre analyse nous prouve le contraire.

Cette relique continuera longtemps à faire parler d’elle, entre les sceptiques qui veulent démonter qu’il s’agit d’un faux et les croyants qui veulent prouver qu’elle est authentique, personne n’est vraiment objectif…