Il y a environ trois cent ans vivait dans le Maryland Moll Dyer, certaines personnes pensent qu’il s’agissait d’une sorcière, elle serait morte en laissant une malédiction derrière elle…
De cette terrible histoire il ne subsiste qu’une pierre ovale qui porterait les marque de la main et du genoux de la malheureuse Moll Dyer. Moll vivait dans une cabane au coeur de la forêt. Elle était très pauvre et la plupart du temps subsistait que par les dons et l’aumône des gens.
En 1697, l’hiver avait été des plus vigoureux. Le froid s’était installé mi-novembre et était toujours présent à la fin du mois de février. Certaines personnes ont commencé à raconter que cette situation était du fait de Moll.
Les exécutions de sorcières étaient peu fréquentes dans la région. Malgré cela, la population cherchait un bouc-émissaire pour le froid. Le bétail mourrait, la nourriture commençait à manquer. A la fin de mois de février, une foule de citoyens en colère se rendit à la cabane de Moll. Ils jetèrent des torches sur la cabane qui prit feu. Moll réussit toutefois à s’enfuir et à se cacher dans les bois.
Durant plusieurs jours on ne la revit pas. Tout le monde pensait qu’elle était morte gelé. Mais un jeune garçon qui était parti chercher une chèvre fit une étrange découverte. En effet, il raconte qu’il a vu la sorcière s’agenouiller sur une grosse pierre et a presser sa main sur celle-ci. Elle maudissait les noms des personnes qui avaient incendier sa demeure.
Plusieurs jours plus tard, on retrouva son corps gelée sur la pierre. Elle était installée comme si elle était en prière.
Durant une vingtaines d’année rien ne sembla arrivé. Mais un 12 septembre, un jeune homme qui chevauchait dans la région put voir un étrange phénomène. Il aperçu un cavalier dans un chemin forestier. Il chercha à le rattrapé quand il se rendit soudain compte que l’autre cavalier n’avait pas de tête.
En 1911 on retrouva la pierre. Sur celle-ci on pouvait voir ce qui ressemble a des trace de doigts et de genoux.
En 1970, un chasseur a déclaré avoir vu une étrange formation cylindrique vague émettre de la lumière. Pour lui, il s’agit du fantôme de Moll Dyer.
La pierre de la sorcière a été déplacée près du palais de justice de la région. D’après la légende, s’il on passe près d’elle on peut ressentir des malaises ou des étourdissement…
L’histoire a survécu pendant des générations, bien qu’aucune trace historique n’ait été trouvée de l’existence de Moll Dyer.
Comme pour tous les contes populaires, l’histoire a été transmise de génération en génération et change au fil des récits. En 1994, Thomas Jarboe a mené une série d’entretiens avec dix habitants de la région, dont un membre de la famille Dyer, un historien local et plusieurs personnes issues de familles qui vivent dans le comté depuis les années 1600.
Selon ces entretiens, Moll Dyer serait venue d’Irlande, de Virginie, du Kentucky, de Nouvelle-Angleterre ou du Connecticut. Elle aurait été veuve, femme déçue en amour, ou mère de deux fils. Il est possible qu’elle soit née d’un Dyer ou qu’elle ait épousé un homme nommé Dyer.
Deux personnes ont dit avoir entendu son nom comme « Moldy Dyer » et qu’elle était une servante amérindienne abandonnée par son amant blanc après la naissance de leur enfant.
La date de sa mort varie du milieu des années 1600 à la fin des années 1700.
Plusieurs personnes ont dit qu’elles pensaient que Moll Dyer était catholique ou qu’elle était venue dans le Maryland parce que celui-ci était plus tolérant sur le plan religieux que les autres colonies.
Les archives de la période coloniale sont souvent incomplètes et le palais de justice du comté a brûlé en 1831, si bien que les premiers documents ont été perdus.
En outre, de nombreux petits navires (si ce n’est la plupart) ne tenaient pas de listes de passagers.
Les preuves historiques comprennent :
Plusieurs registres d’immigration montrent que Mary Dyer, Marg. Dyer, et Malligo Dyers (ainsi que de nombreuses autres possibilités d’immigration en provenance des états voisins) ont été transportées au Maryland en octobre 1677 sur un navire commandé par le Capitaine Thomas Taylor (Moll est un surnom pour Mary et à la fin des années 1600- tout nom féminin commençant par la lettre « M »).
Une « grande épidémie » s’est produite dans le sud du Maryland en 1697/98 (Archives du MD, V23, p. 396).
Dans l’édition du 18 août 1892 de The St. Mary’s Beacon (édition 604, volume LII), Joseph F. Morgan écrit que Moll a vécu dans la région pendant de nombreuses années et que sa maison a été brûlée alors que « Cotton Mather régnait en maître sur le pays des puritains » (Mather est né en 1663 et est mort en 1728). Cette histoire a été réimprimée dans les « Chronicles of St. Mary’s », qui sont disponibles auprès de la St. Mary’s County Historical Society.
Plusieurs procès pour sorcellerie ont eu lieu dans le Maryland, à partir de 1654 et jusqu’en 1712. Rebecca Fowler du comté voisin de Calvert a été pendue comme sorcière le 9 octobre 1685.
Le Washington Times l’a qualifiée de « peut-être la partie la plus connue de la légende des sorcières du Maryland ».
Les journaux locaux reprennent occasionnellement l’histoire.
Max