Rodriguez serait né le 30 décembre 1799 au Mexique. Sa mort a été un véritable drame…
La vie n’a pas été tendre pour Chipita. Elle se maria jeune mais son mariage a tourné au vinaigre, et son mari est sorti un jour, emmenant son fils avec lui. Elle ne reverrait pas le garçon pendant de nombreuses années, et quand elle le ferait, cela lui coûterait la vie.
Chipita vivait dans la pauvreté, elle fournissait aux voyageurs des repas et un lit sur le porche de son appentis sur la rivière Nueces.
Un jour, un homme du nom de John Savage s’est présenté avec six cents dollars d’or dans ses sacoches. Il n’a pas survécu à la nuit. Il fut à la hache et Chipita a été accusé de son meurtre.
La légende raconte qu’un autre homme était dans la cabine de Chipita cette nuit-là; c’était son fils Juan Silvera longtemps disparu. Il aurait tué John Savage, prenant son or et laissant sa mère face à ce crime.
Chipita a été inculpé sur la base de preuves indirectes et jugé devant le juge du tribunal de district Benjamin F. Neal à San Patricio.
Bien que Rodriguez ait maintenu son innocence, elle a refusé de témoigner pour sa défense et est restée silencieuse tout au long du procès, peut-être pour protéger son fils coupable.
Bien que le jury ait recommandé la pitié, Neal a ordonné son exécution. Elle a été pendue le vendredi 13 novembre 1863. Aucune potence n’a été construite pour Chipita Rodriguez. Elle a été pendue et enterrée sous un arbre mesquite près de la rivière Nueces.
L’arbre est mort peu de temps après, prétendument frappé par la foudre, et le site de sa tombe a été détruit par les inondations après sa mort.
Elle avait 63 ans au moment de sa mort. Elle continua jusqu’à la fin à clamer son innocence.
Au moins un témoin de la pendaison a affirmé avoir entendu un gémissement du cercueil, qui a été placé dans une tombe sans nom.
Plus d’un siècle plus tard, le 13 juin 1985, l’Assemblée législative du Texas a adopté une résolution notant que Rodriguez n’avait pas bénéficié d’un procès équitable.
Au fil des ans, son fantôme a été aperçu dans une forêt près de l’endroit où elle a été exécutée. Rodriguez est représenté comme un spectre avec un nœud coulant autour du cou, traversant les arbres ou se lamentant du fond de la rivière.