L’histoire commence un matin d’automne le 3 octobre 1901 dans la petite ville de Saint Mars d’Outillé où Gustave Papin épousa Clémence dont il était fou amoureux. Et pourtant, celle-ci n’a pas vraiment bonne réputation dans le village… Mais Gustave est amoureux et déjà, elle porte le premier enfant de la famille qui en comptera trois.
Le 12 février 1902 naquit la première fille de la famille, Emilia. Sa mère se révèle être une femme autoritaire. Gustave en souffre et espérait qu’après la naissance de la petite, elle se calmerait, mais ce ne fut pas le cas. Il travaille chez un grainetier durant cette période et soupçonna sa femme d’avoir une relation avec son patron. Il se disputa avec lui, mais n’obtint aucune certitude, il se mit à boire pour oublier… Il décida en 1904 de quitter le village et de partir avec sa femme à Marigné. Clémence réagit vivement, mais finalement céda. Elle portait à ce moment-là un second enfant. Le 8 mars 1905 naquit Christine. Clémence qui n’avait jusque-là jamais eu l’instinct maternel demanda à se « débarrasser » de la dernière. Finalement, Gustave se résigna à laisser sa seconde fille chez sa sœur. Durant les années où Christine fut chez sa tante, elle vécut probablement les plus beaux moments de sa vie… Sa tante Isabelle était heureuse de pouvoir s’occuper de sa petite-nièce. Son père par contre regrettais l’absence de sa fille. Il demanda à Clémence de reprendre Christine, elle finit par accepter, car Emilia pouvait manger à la cantine. Les disputes entre les parents étaient fréquentes. La pire arriva lorsque lors d’une fête au village, Clémence passa la soirée avec un autre homme, ce fut un scandale dans le village. Gustave commença à se battre devant tout le monde, et devant les cris et les pleures de Christine…
L’incident força les Papins à partir pour la ville du Mans, Clémence était heureuse d’arrivée enfin à la ville, et ils s’installèrent fin 1910. Gustave toujours amoureux malgré ses fréquentes disputes faisait tout pour garder son couple intact. Le 15 septembre 1911 naquit Léa, troisième et dernière fille du couple. Gustave se rapprocha de sa fille Emilia, et devant tant d’amour qu’il partageait avec sa fille, Clémence fini par être jalouse et demanda le divorce qu’elle réussit à avoir le 14 mai 1913. Enfin libre, elle plaça ses 3 filles dans la pension du Bon-Pasteur. Elles y apprirent tout ce que l’on peut apprendre sur la tenue d’une maison. En 1918 Emilia, qui depuis le début de la guerre priait pour son père, pris le voile sous le nom de sœur Marie de la Nativité. Sa mère en fut profondément déçue, pendant qu’elle avait par certains aspects été enlevé. Clémence fit tout pour empêcher Christine de rejoindre sa sœur qui désirait faire comme elle.
Quand Christine eut 15 ans, elle fut emmenée par sa mère pour travailler comme domestique, Christine prélevait l’argent sauf une petite somme pour les achats personnelle de sa fille. Elle fut transférée d’employeur en employeur durant sa vie, sa mère trouvait toujours qu’elle ne gagnait pas assez, à chaque fois qu’elle commençait à se sentir bien, elle était enlevée à ces familles pour d’autre… Quand elle se repose, elle va voir sa mère. À 13 ans, Léa finit par travailler avec sa mère dans une famille au grand désespoir de sa sœur qui en voudra toujours à sa mère. En 1925, les deux sœurs furent embaucher toutes les deux, elles sont heureuses, enfin réuni, et travaillant ensemble. Leurs patrons sont heureux. Pourtant, toutes les deux se renferment l’une sur l’autre, dans une sorte d’amour exclusif… Christine commence a avoir un comportement agressif par moment, Christine est exténuer et fini par être renvoyé. Les deux sœurs étaient séparer… En avril 1926, elles furent de nouveau réuni chez les Lancelin où leur patronne est heureuse d’elles et les deux sœurs semble bien, de nouveau réuni et heureuse. Un incident, pourtant, arriva, en 1927, Léa oublia une feuille de papier par terre et Mme Lancelin lui pinça l’épaule pour lui faire remarquer, elle le prit mal et en parla à sa sœur qui lui dit que les patrons ne devaient pas se comporter comme ça et qu’il ne fallait pas se laisser faire. Les deux sœurs avec le temps se renferme dans une sorte d’univers à elle, ne parlant plus, et finalement coupèrent tout lien avec leur mère, qui passa des mois à essayer de les voir et à leur écrire des lettres. En 1931 Christine tenta de faire émanciper sa sœur, en disant qu’elles étaient persécuté, Christine avait des propos presque incohérent, elle était comme enragée. Au point que le commissaire fit une enquête, car Christine accusa le maire de lui nuire… Il dit à M. Lancelin de se méfier de ses employés…
Le jeudi 2 février 1933 au matin, Léa emmena le fer à repasser qui était en panne chez l’électricien, il serait réparé en début d’après-midi, pendant ce temps Christine fit les courses. Tout se déroula comme d’habitude. Mme Lancelin et sa fille vont l’après-midi faire des courses, et irait voir la seconde de ses filles. Christine part chercher le fer à repasser, sa sœur nettoie le salon et fait la vaisselle. Au moment ou Léa commence à repasser les plombs sautent, mettant la maison dans le noir. Il est environ 18h. Il est tard, les deux sœurs se disent qu’elles aviseront le lendemain.
Un peu plus tard, Mme Lancelin et sa fille arrivent, Christine va les voir pour leurs dire que le fer est encore en panne. On ne sait pas vraiment ce qui est arrivé, la peur, un moment de folie, Christine se jette sur sa patronne, attrape un pichet d’étain et frappe le crâne de Mme Lancelin. Sa fille entendant les bruits monte en se précipitant, elle lutte avec Christine, mais elle n’a pas le dessus. Léa arrive à ce moment, Christine lui dit de se jeter sur Mme Lancelin, de lui fracasser le crâne contre le sol et de lui arracher les yeux, Léa obéi pendant que Christine arrache les yeux avec ses doigts de sa victime. Christine part chercher un couteau à la cuisine et lacère avec sa sœur les deux corps déjà totalement massacrés… Une fois calmées, elles partent toutes les deux se laver, fermer toute les portes et s’enfermer dans leur chambre ou la police avec M Lancelin les trouvèrent quelques heures plus tard. M. Lancelin s’inquiétant de ne pas voir sa famille arrivée. Christine affirma plus tard que sa patronne allait les frapper et qu’elle s’était vengée.
On les jugea et condamna pour meurtre, on considéra qu’elles étaient parfaitement conscientes de ce qu’elle avait fait… Christine fut condamnée à mort, mais finalement, elle fut condamnée aux travaux forcés, elle mourra seule, de mal nutritions et de chagrin le 18 mai 1937. Léa fut condamnée à 10 ans de travaux forcés, elle finit sa peine. Elle partit et s’installa ensuite dans la région de Rennes, où vers 2001, elle vivait encore, muette, personne ne sera jamais ce qui est arrivé, et c’est peut-être mieux ainsi…
Beaucoup de gens ont cherché une explication, certain pensait que les deux soeurs entretenaient une relation amoureuse, d’autre que Christine était schizophrène, ou simplement qu’elles avaient tellement souffert dans leurs vie, et ne le supportant plus, elles firent ressortir toute leurs souffrances dans cet acte…
Personne, maintenant, n’aura la réponse…