Des scientifiques affirment avoir fait une étrange découverte sur une événement d’origine inconnue qui se serait déroulé au VIIIe siècle au Japon…
Un groupe de chercheur de l’université de Nagoya au Japon on fait la découverte de trace d’un mystérieux événement qui aurait eut lieu aux alentour de l’année 775 de notre ère…
D’après les analyses qui ont été faites, entre l’année 774 et 775 il y a eut une hausse vingt fois supérieur à la normal de la quantité de carbone 14. Le Carbone 14 peut varier en fonction des rayonnements du Soleil, mais jamais sous de telles proportions.
Ce qui est encore plus étonnant c’est que cette élévation n’a pas eut lieu uniquement au Japon mais tout autour de la planète. En effet un pic a été aussi détecté durant la même période en Amérique du Nord ainsi qu’en Europe.
D’après les chercheurs cette augmentation est liée à une augmentation de l’intensité des rayons cosmiques. Pour eux, il pourrait s’agir soit de l’explosion d’une supernova, soit d’une tempête de proton. Il pourrait aussi s’agir d’une tempête solaire.
Mais pour le moment les scientifiques n’ont aucune idée précise de la cause de cet événement…
Le pic de carbone 14 de 774-775 est une augmentation de 1,2 % de la concentration de carbone 14 observée dans les cernes des arbres datés des années 774 ou 775, ce qui est environ vingt fois plus élevé que le taux normal de variation.
Il a été mis en évidence en 2012, à l’université de Nagoya, dans le cadre d’une étude de cèdres du Japon et daté par dendrochronologie. Sa découverte a été annoncée par l’université japonaise le 25 mai 2012. Une augmentation du taux de béryllium 10 dans des carottes de glace d’Antarctique a également été associée à l’évènement de 774-775.
Ce pic précède celui de 993-994.
L’hypothèse d’une tempête solaire sans précédent tient la route mais celle du sursaut gamma semble improbable puisque l’évènement a également été observé pour les isotopes de béryllium 10 et chlore 36.
Le carbone 14 naturel résulte de l’action des neutrons cosmiques sur les atomes d’azote dans stratosphère et dans la partie supérieure de la troposphère. Le taux de production annuel est d’environ 1,40 x 1015 Bq et la réserve atmosphérique de carbone 14 à l’équilibre est d’environ 1,40 x 1017 Bq (UNSCEAR, 2008).
La variation de l’intensité des rayonnements cosmiques entraîne une fluctuation de la production. Cette fluctuation est due à divers éléments qui ne sont pas encore très bien connus, mais principalement au cycle solaire de 11 ans et, à plus grande échelle temporelle, aux variations du champ magnétique terrestre qui joue un rôle de bouclier à l’égard des rayonnements cosmiques.
Max
Intéressant. Merci pour ces précisions.