Cette étrange histoire de possession se déroule au Nicaragua, une trentaine de villageois aurait été infecté par un esprit diabolique…
Cette nouvelle affaire débute le 10 février 2017, des habitants d’un petit village auraient été atteints d’un mal étrange. En effet certains d’entre eux étaient atteints de convulsion et d’hallucination, certains vomissaient, d’autres voyaient des démons. Quelque temps plus tard la victime se relevait ne se rappelant de rien. Une fois cette crise étrange terminée, les personnes sont en parfaite santé sans aucune séquelle. Mais étrangement le mal s’est propagé dans le village, une fois une personne rétablit, une autre tombait malade.
Pour une partie de la population, cette maladie n’en serait pas une, il s’agirait d’une possession démoniaque. En effet, d’après certaines rumeurs, une poupée vaudoue aurait été ramenée au village quelque temps auparavant. Pour certains anciens, ce jouet était possédé par un esprit malveillant. Cette entité surnaturelle prendrait possession des êtres humains. Après un certain temps, elle quitterait le corps de la victime pour en posséder un autre.
Cette affaire a été suffisamment importante pour être remontée à la vice-présidente du Nicaragua. Pour le ministre de la Santé du pays, il ne s’agirait que d’un phénomène d’hystérie collective. La population reste sur l’idée d’une créature surnaturelle. Les personnes qui n’ont pas été affectées par l’étrange mal ont pris la poupée et l’ont détruite dans l’espoir que l’épidémie s’arrête. Il ne reste qu’à espérer que cette histoire de possession démoniaque s’arrête avec la destruction de l’idole vaudoue. Dans le cas contraire, pourrait s’agir que d’une épidémie à moins que notre démon reste dans le corps des victimes sans lien avec l’effigie de départ. Comme dans beaucoup d’affaires, les superstitions prennent souvent le pas sur les faits rationnels. S’agit-il ici d’un véritable démon ou bien d’une hystérie collective ?
Cela me rappelle cette étrange épidémie qui s’est produite en France il y a 70 ans.
Des habitants du village de Pont-Saint-Esprit dans le Gard sont victimes, lors de l’été 1951, de crises de folie parfois mortelles.
En quelques jours, parmi les 4 200 habitants de cette petite bourgade tranquille, des centaines d’hommes et de femmes sont saisis d’étranges symptômes et des dizaines deviennent subitement fous.
Face à ces cas qui se multiplient souvent au sein d’une même famille, les médecins évoquent une intoxication alimentaire.
Le « coupable » est vite identifié : le pain de Roch Briand, boulanger à Pont-Saint-Esprit.
C’est d’autant plus évident que des animaux qui ont consommé celui de la fournée suspecte sont eux aussi touchés.
Avec les premiers résultats d’analyse des échantillons de pain, révélés fin août, les médecins pensent tenir le responsable : l’ergot de seigle, un champignon microscopique qui peut contaminer nombre de céréales.
Mais des analyses, effectuées par des experts d’autres pays, ne retrouvent pas de traces d’ergot, ce qui fait douter du diagnostic.
Le mercure est ensuite mis en accusation, là encore sans preuve formelle.
Pour les spécialistes, la responsabilité de l’ergot de seigle ne fait en tout cas guère de doute.
Le plus souvent, les intoxications ne sont pas formellement démontrées, car les enquêtes toxicologiques sont difficiles à mener.
Mais les symptômes des habitants de Pont-Saint-Esprit, hallucinations et signes de vasoconstriction, font vraiment penser à une crise d’ergotisme.
Max
Probablement de la nourriture contaminée.
On comprendrait mieux si on pouvait savoir combien d’heures la crise dure et combien de personnes sont victimes. Je remarque dans l’article le passage suivant « une fois une personne rétablit, une autre tombait malade. » Cela peut être en faveur d’une intoxication, les personnes n’ayant pas consommer au même moment.
Remarquons aussi « certains vomissaient »
https://tous-responsables.blogspot.com
Oui c’est fort possible. Certaines contamination comme avec de l’ergo de sègle peuvent produire des réactions comme des hallucinations.
Ca me rappelle une rumeur selon laquelle des tests avec des halucinogènes avaient été faits sur la population, on disait même que des documents déclassifiés le confirmaient.