Le Baychimo est un navire de 1322 tonnes. C’était un bateau de transport de marchandises et de passagers qui parcouraient la mer entre l’Alaska et la Colombie-Britannique au début du XXe siècle, après un blizzard, il aurait disparu et serait réapparut trente-sept ans plus tard…
Le 1er octobre 1931, Le Baychimo effectuait un voyage de retour à Vancouver. Le navire avait terminé une course vers l’île Victoria et sa prise était remplie de fourrures. Malheureusement pour le capitaine John Cornwell et l’équipage, l’hiver est arrivé plus tôt que prévu avec des températures glaciales, des vents forts et la menace de blizzards. Le bâtiment se retrouva coincé rapidement dans la banquise et l’équipage fut impuissant à faire quoi que ce soit, sauf attendre.
Deux jours plus tard, le navire fut libéré, mais malheureusement, il se retrouva à nouveau bloqué, pris par les glaces. Mais cette fois, il resta totalement paralysé.
Le 15 octobre, la Compagnie de la Baie d’Hudson a envoyé des avions pour sauver vingt-deux membres d’équipage, mais le capitaine et quatorze autres membres d’équipage sont restés en arrière, construisant un abri sur la glace dans l’espoir que le dégel libère le navire.
Le 25 novembre, le matin après un terrible blizzard, le navire avait totalement disparu. L’équipage n’a aucune idée de ce qui a pu se passer. Le bateau était totalement pris par la glace et n’avait aucun moyen de partir. Rien n’aurait pu le libérer.
Un chasseur habitant dans la région aurait finalement retrouvé le bateau à la dérive. L’équipage resté à terre aurait pu récupérer ce qu’ils pouvaient. Malheureusement, ils durent laisser le navire à la dérive…
Des témoins auraient vu le navire durant plusieurs années de suite à la dérive. En 1939, des témoins l’auraient signalé. En 1969, le bâtiment aurait été vu, mais personne n’aurait pu le rattraper. Malgré des recherches récentes, le sort ultime du navire reste inconnu. Personne ne sait ce qu’il est advenu ni comment il aurait réussi à se libérer de la glace…
De nombreux navires semblent parcourir le monde un peu partout tel des bateaux fantômes…