C’est le 14 février 1945 que Charles Walton est découvert assassiné près du village de Lower Quinton, sa mort semble liée à d’autres affaires étranges…
Le 14 février, 1945 Charles Walton part de chez lui tôt le matin avec une fourche et une faucille. Aux environs de 9h, 9h30 du matin, deux témoins le voient traverser le cimetière. Ce sera la dernière fois qu’il sera vu vivant.
Le soir, son épouse, Edith, s’inquiéta en rentant de son travail, il devait rentrer chez lui vers 16h et à 18h il n’était toujours pas là. Il avait tendance à aller au pub et à voir ses amis, mais elle s’inquiéta suffisamment pour aller voir son voisin. Celui-ci l’emmena voir le propriétaire de la ferme où Charles devait travailler à couper des haies. Le fermier, un certain Alfred Potter raconta avoir vu M. Walton en train de tailler les haies et décida d’emmener Edith à l’endroit où il l’avait vu pour la dernière fois.
Arrivé sur place, il découvrir une scène horrible. Walton
avait été frappé à la tête avec un bâton, sa gorge avait été ouverte
par sa faucille et sa fourche avait été plantée dans sa gorge jusqu’à la
base. Le manche de la fourche avait été bloqué dans la haie et la faucille avait été enfoncée dans le cou.
L’enquête mis le jour à plusieurs faits des plus étranges…
Soixante-dix ans auparavant, en 1875, Ann Tennant,
une résidente de Long Compton âgée de quatre-vingts ans avait été tuée à
la fourche par un certain James Heywood, au motif qu’elle était une
sorcière possédant des facultés paranormales. D’après de nombreux témoignages, Ann aurait été coincée au sol avec une fourche et égorgée avec une faucille.
Dans
un livre de 1929 intitulé Folklore, anciennes coutumes et superstitions
de Shakespeare Land, écrit par le révérend James Harvey Bloom, recteur
de Whitchurch, on trouve un étrange texte rappelant ces affaires. En 1885, plusieurs nuits de suite, un jeune garçon, également nommé Charles Walton, avait rencontré un chien noir fantôme alors qu’il rentrait chez lui après son travail. La dernière fois, le chien était accompagnés d’une femme sans tête. Cette nuit-là, Walton avait entendu dire que sa sœur était décédée.
Même aujourd’hui, les habitants des Quintons affirment que des chiens noirs fantômes parcourent la région et annoncent la mort.
Peu de temps après le meurtre de Walton, un chien noir aurait été retrouvé pendu à un arbre proche du lieu du meurtre.
L’enquêteur en chef de la police aurait lui-même écrit qu’il avait
rencontré un chien noir alors qu’il marchait au crépuscule sur Meon Hill. Le chien l’avait passé et peu de temps après, il a rencontré un garçon de la région qui marchait dans la même direction.
Il a demandé au garçon s’il cherchait son chien, mais lorsque Fabian a
mentionné la couleur de l’animal, le garçon a pris une pâleur mortelle
et s’est enfui dans la direction opposée.
La police n’arriva pas à déterminer qui était le meurtrier de Walton. Si le suspect principal fut son employeur, ils ne réussirent pas à prouver sa culpabilité.
Cette curieuse affaire donne l’impression d’être liée à des histoires de sorcellerie, ou de malédiction, le chien fantôme et le mode opération de la mort des deux personnes. Simple coïncidence ou bien y-a-t-il quelque chose de plus sinistre dans ces affaires ?