Ingo Swann : l’homme qui a vu la Lune depuis son fauteuil
Et si la Lune n’était pas seulement un désert stérile et silencieux ?
Et si, depuis des décennies, des regards bien terrestres avaient perçu des choses que la NASA n’ose pas montrer ?
À la croisée du paranormal, de l’espionnage militaire et du secret spatial, l’affaire Ingo Swann continue de hanter les couloirs de la vérité interdite.
Qui était Ingo Swann ?
Ingo Douglas Swann (1933–2013), artiste new-yorkais à la sensibilité exacerbée, n’était pas un voyant ordinaire.
Dans les années 1970, il devient l’un des pionniers du remote viewing (vision à distance), une technique paranormale développée avec la bénédiction — et le financement — de la CIA et du département de la Défense américain dans le cadre du fameux Stargate Project.
Swann ne se contentait pas de “voir” à distance des cibles terrestres : il affirmait pouvoir explorer des lieux extra-planétaires, dont la Lune et même Jupiter.
Et le plus troublant ? Certaines de ses descriptions se sont révélées exactes… avant même d’être confirmées par la science.
La mission lunaire secrète
En 1973, Swann participe à une série d’expériences confidentielles, parfois sous contrat avec la Stanford Research Institute. L’une d’elles consiste à “projeter” sa conscience vers la Lune, dans un exercice qui n’a rien à envier à la science-fiction.
Ce qu’il y aurait “vu” dépasse l’imagination :
- Des structures artificielles, ressemblant à des bases souterraines ou à des tours.
- Des lumières mouvantes, comme des projecteurs.
- Des êtres humanoïdes, qui semblaient parfaitement conscients de sa présence.
- Une activité minière, avec des machines qu’il décrira comme “impressionnantes, bruyantes, non humaines”.
Swann déclara plus tard avoir été traumatisé par l’expérience. Selon ses propres termes :
“Ils m’ont vu. Ils m’ont détecté. Et je me suis senti observé comme une souris dans un laboratoire.”
Penetration : The Question of Extraterrestrial and Human Telepathy
En 1998, Ingo Swann publie un ouvrage rare et devenu culte : Penetration, où il détaille ses expériences hors norme.
Il y évoque sa rencontre avec un homme mystérieux, qu’il appelle “Mr. Axelrod”, agent gouvernemental impliqué dans des programmes noirs.
Axelrod l’aurait recruté pour plusieurs sessions de vision à distance de la Lune, le tout sous haute surveillance.
Swann y décrit une base lunaire secrète, probablement d’origine extraterrestre, et des entités impliquées dans une cohabitation silencieuse avec des agences gouvernementales.
Une scène en particulier glace le sang : Swann décrit une “femme magnifique” dans une bibliothèque publique… qui serait, selon lui, non humaine, et qui aurait perçu ses pensées.
Réalité alternative ou manipulation mentale ?
Les sceptiques crient à l’affabulation, au délire, voire à la schizophrénie.
Mais d’autres s’interrogent. Car dans cette affaire, plusieurs faits dérangent :
- Les documents déclassifiés du Stargate Project prouvent que le remote viewing a bel et bien été testé par la CIA.
- Ingo Swann avait décrit, dès 1973, des caractéristiques de l’atmosphère de Jupiter (un champ magnétique puissant, des anneaux fins, et des taches colorées) avant que les sondes Voyager ne les confirment en 1979.
- De nombreux anciens militaires ont depuis évoqué, parfois à mots couverts, des installations extraterrestres sur la Lune.
Et surtout : pourquoi de telles déclarations n’ont-elles jamais fait l’objet d’enquêtes plus poussées ?
Pourquoi ridiculise-t-on systématiquement ceux qui parlent d’activités non humaines sur notre satellite ?
La Lune, ce miroir obscur
Et si la Lune, comme un miroir cosmique, nous renvoyait l’image de nos peurs ?
Et si Ingo Swann avait entrevu une vérité insoutenable, trop vaste, trop terrifiante pour être digérée par l’opinion publique ?
Depuis l’Antiquité, la Lune fascine les sorciers, les médiums, les poètes.
Et peut-être, quelque part dans les recoins de son obscurité, elle abrite quelque chose — ou quelqu’un — qui n’a jamais cessé de nous observer.
Pour aller plus loin :
- Penetration: The Question of Extraterrestrial and Human Telepathy, Ingo Swann, 1998
- Archives déclassifiées du Stargate Project : CIA Reading Room
- Interviews d’Ingo Swann disponibles sur les plateformes d’archives du paranormal
La vérité n’est peut-être pas ailleurs. Elle est peut-être juste cachée… dans l’ombre d’un cratère.