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Le mystère du crash sous-marin de Shelburne : une affaire classée “top secret” depuis 1960

Par Nefer · 12 octobre 2025

Les archives du paranormal regorgent d’histoires fascinantes, mais certaines ont un parfum particulier, celui des profondeurs océaniques et du secret militaire. L’affaire dite du crash sous-marin de Shelburne appartient à cette catégorie : un épisode presque oublié des années 1960, qui refait surface aujourd’hui grâce à un enquêteur obstiné, Chris Styles. Ce chercheur canadien, déjà connu pour son travail sur l’incident de Shag Harbour, évoque cette fois un drame silencieux survenu sept ans plus tôt, au large des côtes de la Nouvelle-Écosse.

Et si, sous les eaux sombres de l’Atlantique Nord, reposait la trace d’un engin d’origine inconnue ?

Un exercice naval qui vire à l’incompréhensible

L’histoire débute en 1960, lors d’un exercice de la marine canadienne et de l’OTAN au large de Shelburne, non loin de l’île de McNabs.

Le scénario prévu semblait banal : déploiement de mines factices, puis passage de dragueurs de mines pour tester les systèmes de détection. Mais au milieu de ces manœuvres militaires, quelque chose aurait bouleversé le déroulement de l’opération.

Selon les témoignages recueillis des décennies plus tard par Chris Styles, des plongeurs auraient détecté au sonar — puis aperçu de leurs propres yeux — des objets non identifiés reposant sur le fond marin. Certains auraient décrit des structures métalliques inhabituellement lisses, émettant des lumières intermittentes et semblant… « actives ».

Quelques instants plus tard, un ordre formel serait tombé : remontez immédiatement à la surface et oubliez ce que vous avez vu. Les communications se seraient brusquement interrompues, et la zone aurait été bouclée par la marine.

Le silence imposé et l’ombre du DEFCON 1

L’un des éléments les plus troublants du récit vient du fait que plusieurs témoins affirment que les navires engagés dans l’exercice auraient été placés en DEFCON 1, le niveau d’alerte militaire le plus élevé, réservé aux situations de guerre imminente.

Un tel statut est extrêmement rare — même pendant la crise des missiles de Cuba, les États-Unis n’étaient montés qu’à DEFCON 2.

Pourquoi un simple exercice maritime canadien aurait-il déclenché une telle alerte ?

Aucune trace officielle d’un passage en DEFCON 1 n’a jamais été retrouvée. Pourtant, les témoignages convergent vers une même impression : quelque chose d’anormal, de potentiellement menaçant, aurait été observé ce jour-là.

Styles rapporte que certains plongeurs, marqués à vie par la scène, ont attendu des décennies avant d’en parler. Plusieurs d’entre eux auraient confié, peu avant leur mort, qu’ils n’avaient jamais pu oublier « ce qu’ils avaient vu sous la mer ».

Le spectre de Shag Harbour

Au départ, Styles pensait que cet épisode pouvait être lié à l’incident mieux connu de Shag Harbour, survenu en 1967, lorsque plusieurs témoins affirmèrent avoir vu un objet lumineux plonger dans l’océan avant que la marine canadienne ne mène des recherches infructueuses.

Mais l’enquête révéla que le cas de Shelburne remontait à 1960 — sept ans avant Shag Harbour. Deux événements distincts, mais partageant une même constante : la mer, la lumière, et le silence des autorités.

Cette chronologie troublante laisse entrevoir la possibilité d’une activité récurrente dans cette région de l’Atlantique Nord, souvent qualifiée par les ufologues de “triangle canadien”.

Entre secret militaire et phénomène inexpliqué

Les sceptiques avancent plusieurs hypothèses : sous-marins soviétiques à l’époque de la Guerre froide, erreurs de détection sonar, ou simples rumeurs amplifiées par le temps.

Pourtant, certaines incohérences demeurent : si l’exercice de 1960 était banal, pourquoi les archives militaires n’en mentionnent-elles presque rien ? Pourquoi tant de témoins auraient-ils gardé le silence pendant des décennies ?

Il est possible que l’incident de Shelburne ait été classé secret pour des raisons de sécurité nationale — non pas à cause d’extraterrestres, mais à cause d’une découverte technologique ou d’une opération sous-marine confidentielle.

Mais une autre possibilité persiste : celle que les militaires eux-mêmes aient été confrontés à un phénomène qu’ils ne comprenaient pas.

Les USO : la face immergée du mystère

L’affaire de Shelburne s’inscrit dans un cadre plus large, celui des USO (Unidentified Submerged Objects), ces objets immergés non identifiés dont les rapports se multiplient depuis les années 1950.

Des témoins — civils et militaires — évoquent des engins capables de se déplacer sous l’eau à des vitesses impossibles, ou de passer de la mer à l’air sans rupture de trajectoire. Ces “phénomènes trans-medium”, longtemps moqués, intéressent aujourd’hui la recherche officielle autour des UAP (phénomènes aériens non identifiés).

Si l’on admet que des objets de ce type ont été détectés près de Shelburne, alors l’affaire pourrait être l’un des premiers indices d’un phénomène observé désormais à l’échelle mondiale.

Un secret enfoui dans les abysses

Rien n’a jamais été officiellement retrouvé au fond des eaux canadiennes. Aucun débris, aucun rapport déclassifié ne vient confirmer les témoignages de 1960.

Mais à défaut de preuves matérielles, l’histoire de Shelburne nous rappelle que les océans recèlent encore bien des secrets. Les profondeurs marines demeurent un territoire presque inconnu — 80 % du plancher océanique n’a jamais été cartographié avec précision.

Alors peut-être qu’au large de la Nouvelle-Écosse, sous la surface grise de l’Atlantique, repose encore le vestige d’un appareil venu d’ailleurs. Ou peut-être seulement le souvenir d’une peur collective, née dans un siècle obsédé par la guerre et le ciel.

Entre légende et vérité

L’affaire de Shelburne ne repose aujourd’hui que sur des fragments : quelques voix tardives, des rapports manquants, et une intuition persistante que tout n’a pas été dit.

Qu’elle soit la trace d’un secret militaire oublié ou le vestige d’un contact inexpliqué, elle nous oblige à regarder autrement l’océan — non plus comme une frontière, mais comme un miroir des mystères du ciel.

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