Les scientifiques ont qualifié les momies « extraterrestres » trouvées au Pérou de canular. Mais une nouvelle étude aurait montré tout le contraire.

Une nouvelle étude

Une analyse récente de l’un des humanoïdes nommé Maria a montré qu’il présente des similitudes biologiques avec les humains, mais avec de nombreuses différences morphologiques et anatomiques structurelles. Il s’est avéré que le crâne allongé de l’humanoïde momifié ne montre aucun signe de déformation artificielle. Sa forme serait donc naturelle et ne correspond pas à celle d’un être humain.

Les scientifiques ont également pu découvrir que la momie a été créée entre 240 et 383 après JC.

La momie, surnommée Maria, était l’une des six momies trouvées dans une tombe à Nazca, une ville du sud du Pérou, en 2017. Le journaliste et ufologue Jaime Maussan a trouvé ces momies et a déclaré qu’elles sont d’origine extraterrestre. D’après lui, ces créatures auraient vécu sur Terre il y a très longtemps.

Des caractéristiques uniques

D’après l’étude, la momie n’avait pas de poils et d’oreilles externes, c’est-à-dire qu’il n’y avait que des ouvertures des conduits auditifs. Il s’est également avéré que l’allongement du crâne n’avait pas été créé artificiellement. Les scientifiques suggèrent que le crâne était à l’origine de cette forme. Son volume est 30% supérieur à celui d’un être humain.

Les scans de l’humanoïde ont révélé qu’il avait des yeux exorbités et des mâchoires supérieure et inférieure saillantes. Il manquait six dents à Maria, les autres étaient très usées et trois dents de sagesse manquaient également.

Selon les scientifiques, ils ont trouvé les caractéristiques les plus inhabituelles de l’humanoïde dans ses bras et ses jambes. La largeur des os du poignet et la base des trois doigts changent en douceur et uniformément, rendant les mains aussi larges que celles d’une personne, mais plus longues d’environ 20 cm.

Chaque doigt de la main possède quatre phalanges, contre trois phalanges chez l’homme. Les os du pied se fondent en douceur en trois orteils et ont la même largeur que ceux d’un humain, mais environ 23 cm de plus. Les orteils ont également quatre phalanges.

Les scientifiques ont également découvert que le calcanéum de Mary, qui forme le talon, a une forme et une structure différentes de celles des humains. Sur cette base, les scientifiques pensent que cet humanoïde ne marchait pas complètement droit, mais se déplaçait voûté pour maintenir la stabilité du corps.

L’analyse a également révélé que la créature souffrait d’arthrite dans les bras et les jambes. Tout laisse penser que notre créature était déjà âgé au moment de sa mort. En même temps, les caractéristiques anatomiques de l’humanoïde indiquent toujours qu’il s’agissait d’un individu féminin.

Le mystère semble rester entier

En fin de compte, les scientifiques ont déclaré que selon les résultats de la nouvelle analyse, cette créature « est un corps humanoïde desséché avec une architecture biologique similaire à celle d’un humain, mais présentant de nombreuses différences structurelles, ainsi que des caractéristiques morphologiques et anatomiques ».