Joasia Gajewska, une adolescente de 13 ans, a été confrontée à des phénomènes surnaturels peu après le décès de sa grand-mère en 1982. Les premiers signes ont émergé lors du lundi de Pâques 1983 dans l’appartement familial à Sosnowiec, où les meubles se sont inexplicablement mis à bouger.

Des tests en laboratoire ont révélé que Joasia avait la capacité de plier des couverts et d’autres objets métalliques par la force de sa volonté. Elle pouvait également induire la télékinésie en saturant la pièce de lumière ultraviolette et d’air ionisé, provoquant la rupture du verre avec des éclats blessant la jeune fille.

Les manifestations paranormales ont persisté, avec des objets volants, des crépitements étranges et même des disparitions et réapparitions mystérieuses à travers des obstacles matériels. Ces incidents ont attiré l’attention des autorités locales et de la police, qui ont témoigné de phénomènes paranormaux, qualifiant l’appartement de « hanté ».

La famille a été contrainte de déménager à Czeladź pour échapper à ces événements, mais le « poltergeist » a persisté, mettant en lumière que Joasia était la source des phénomènes, associés à la télékinésie ou à la psychokinésie.

Au cours de l’enquête médicale approfondie, des épisodes de « phénomènes télékinétiques » ont été systématiquement étudiés. Des anomalies physiques, telles qu’un faible niveau de dopamine et des irrégularités rétiniennes, ont été identifiées, bien que la glande thyroïde de Joasia soit normale.

La force insaisissable, décrite dans le livre « Nieuchwytna Siła », initialement en polonais par Anna Ostrzycka et Marek Rymuszko, a fourni une documentation méticuleuse de l’affaire. L’ouvrage met en avant la durée exceptionnelle de sept ans des phénomènes et son étude intensive dans des conditions de laboratoire.

Joasia a connu des hauts et des bas, éprouvant une baisse d’énergie et des maux de tête après chaque épisode, notamment lors de son séjour au Centre de réadaptation académique de Zakopane. Des incidents étranges, tels que le déplacement de miroirs et l’apparition d’objets de pièces verrouillées, ont continué à se produire.

L’affaire a captivé l’attention en raison de sa documentation approfondie et du conflit entre les scientifiques défendant des paradigmes établis et ceux prêts à remettre en question les idées reçues.

Malgré les études, la cause exacte des effets cinétiques reste indéterminée. L’énigme de Joasia Gajewska demeure une contribution significative à la recherche paranormale internationale, soulevant des questions pertinentes sur la société polonaise des années 1980.

Le cas de Joasia s’est atténué à la fin de son adolescence. Aujourd’hui, mariée et mère de deux enfants, elle a exprimé en 1989 son désir de devenir une professionnelle de la guérison, soulignant son engagement à aider les personnes malades. Depuis, peu d’informations publiques ont été divulguées sur sa vie actuelle.