Les archéologues ont récemment fait une découverte fascinante dans les ruines de la capitale hittite de Hattusa, en Turquie. Parmi les milliers d’anciennes tablettes d’argile datant de l’époque de l’Empire hittite, qui remonte à environ 3 000 ans, une écriture cunéiforme énigmatique a été mise au jour. Cette découverte évoque des scènes dignes d’un film d’Indiana Jones, mais elle est bien ancrée dans la réalité.
L’une des particularités de ces tablettes est la présence d’une inscription intrigante précédant le texte, affirmant « à partir de maintenant, lu dans la langue du pays de Kalasma ». Kalasma était une société de l’âge du bronze située à l’extrémité nord-ouest de l’Empire hittite. Cette mention soulève des questions sur l’importance de cette langue perdue et son lien avec une civilisation ancienne relativement méconnue.
Au total, environ 25 000 tablettes ont été découvertes dans les ruines de Hattusa, alimentant la curiosité des archéologues depuis plusieurs années. Ces tablettes comprennent une variété de contenus, tels que des écrits religieux et juridiques, des documents sur les traités royaux, ainsi que des correspondances politiques. Cependant, la grande majorité de ces inscriptions demeurent indéchiffrables, constituant ainsi un véritable défi pour les chercheurs.
Le professeur Daniel Schwemer de l’Université Julius-Maximilians (JMU) de Würzburg en Allemagne a souligné l’intérêt particulier des Hittites pour l’enregistrement des rituels dans des langues étrangères. Cette inclination pourrait fournir des indices cruciaux sur la nature de la langue perdue et son rôle dans les pratiques culturelles et religieuses de l’Empire hittite.
En somme, cette découverte offre un aperçu captivant de la richesse historique enfouie dans les ruines de Hattusa, suscitant l’enthousiasme des chercheurs qui s’efforcent de dévoiler les mystères de cette langue ancienne, témoignage d’une époque lointaine et intrigante.