Le Dahlia noir est un nom qui évoque le mystère et le crime non résolu. Il s’agit d’une affaire emblématique qui a captivé l’Amérique dans les années 1940 et qui continue de fasciner les amateurs de true crime du monde entier. Le terme « Dahlia noir » fait référence à Elizabeth Short, une jeune femme de 22 ans dont le corps mutilé a été retrouvé le 15 janvier 1947 à Los Angeles.
L’affaire du Dahlia noir a commencé lorsqu’un résident de Los Angeles a découvert le corps mutilé d’une femme dans un terrain vague. Le corps d’Elizabeth Short était coupé en deux au niveau de la taille, et son visage avait été atrocement mutilé, laissant une expression figée de terreur. Le meurtre brutal et l’état du corps ont immédiatement attiré l’attention des médias et ont fait de cette affaire l’un des crimes les plus médiatisés de l’époque.
L’enquête qui a suivi a été marquée par de nombreux rebondissements et fausses pistes. La police a interrogé de nombreux suspects et a reçu des milliers de témoignages, mais aucune arrestation définitive n’a jamais été faite. Les médias ont intensément couvert l’affaire, alimentant les spéculations et les rumeurs. Elizabeth Short est devenue une figure emblématique de l’innocence brisée, et son surnom, le Dahlia noir, est devenu synonyme de mystère et de crime non résolu.
Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer le meurtre d’Elizabeth Short. Certains ont suggéré qu’elle était victime d’un tueur en série, tandis que d’autres ont spéculé sur un crime lié au milieu du spectacle ou à la corruption policière. Malgré les décennies d’enquêtes et de recherches, aucune de ces théories n’a été définitivement confirmée.
Le Dahlia noir a également inspiré de nombreuses œuvres de fiction. En 1987, le romancier James Ellroy a publié « Le Dahlia noir », un roman basé sur l’affaire et ses propres recherches. En 2006, le réalisateur Brian De Palma a adapté le livre au cinéma, avec Josh Hartnett et Scarlett Johansson dans les rôles principaux.
Malgré l’absence de résolution officielle, l’affaire du Dahlia noir continue de fasciner les enquêteurs amateurs et les passionnés de true crime. De nombreuses personnes continuent de se demander qui a tué Elizabeth Short et quelles étaient les motivations derrière ce meurtre brutal. Le mystère persistant du Dahlia noir est devenu une partie intégrante de l’histoire criminelle américaine et un rappel poignant des limites de la justice et de l’élucidation des crimes.
Alors que le temps passe, il est possible que l’affaire du Dahlia noir reste à jamais non résolue. Cependant, elle continue d’être étudiée et analysée, dans l’espoir qu’un jour la vérité éclate et que justice soit rendue à Elizabeth Short, la jeune femme dont la vie a été tragiquement interrompue dans les rues de Los Angeles en 1947.
La résolution du crime n’a pas abouti car dès le départ, en partie à cause du comportement des journalistes, l’enquête a été mal menée. La scène de crime n’a pas été préservée, alors même qu’il y avait des empreintes de pas et de pneus. Le LAPD, la police de Los Angeles, était à l’époque très corrompu, et disposait de faibles moyens. La couverture médiatique a également engendré entre 400 et 500 faux aveux…
Dans cette affaire nous plongeons dans les tréfonds de la nature humaine.
Des traces de mutilations sont également visibles sur ses cuisses, sa poitrine et sur la bouche entaillée depuis la commissure jusqu’aux oreilles. Ces traces et les marques sur ses poignets indiquent qu’elle a été attachée et longuement torturée avant de mourir. Le corps vidé de son sang a été lavé et l’absence de sang sur les lieux de sa découverte montre qu’elle a été assassinée ailleurs (peut-être dans une baignoire d’une chambre de l’Aster Motel à Los Angeles) puis transportée dans le terrain vague dans une grosse voiture noire non identifiée.
Parmi les différentes théories sur l’identité du tueur qui ont fait couler le plus d’encre à l’époque, on peut citer celle du dernier petit ami en date de Short, celle de Jack Anderson Wilson ou encore celle d’un médecin.
En 1970 Jack Wilson (petit ami de la victime) se serait présenté à un journaliste, John Gilmore, lui révélant des détails jusque-là secrets sur le meurtre du Dahlia. Il est mort en 1982 dans l’incendie de sa chambre d’hôtel. Le procureur de Los Angeles s’apprêtait à le poursuivre pour ce crime.
En 1994, le chroniqueur iconoclaste d’Hollywood et auteur de polars John Gilmore, dans son ouvrage Severed: The True Story of the Black Dahlia Murder, avance la thèse que ce crime est l’œuvre d’un serial killer surnommé le « boucher de Cleveland ».
Ce dernier avait un rituel très particulier pour chacun de ces crimes, à commencer par la nature des sévices sexuels. Au-delà des décapitations ou du corps coupé en deux, toutes les dépouilles étaient lavées minutieusement ou totalement drainées de leur sang, comme dans le cas du Dahlia.
En 2003, Steve Hodel, détective privé et ancien enquêteur de la police de Los Angeles, publie L’Affaire du Dahlia noir, livre dans lequel il défend la thèse selon laquelle son propre père, George Hill Hodel, un médecin spécialiste des maladies vénériennes réputé, serait non seulement le meurtrier du « Dahlia Noir », mais également un tueur en série coupable des meurtres de huit femmes seules perpétrés aux alentours de Los Angeles entre juillet 1943 et octobre 1949 ; il lui attribue aussi les crimes du Lipstick murder de Chicago dans les mêmes années. Amateur d’art, et de parties fines, George Hill Hodel avait été lié au photographe Man Ray qui participait à ses soirées folles. Dans son livre, Steve Hodel s’interroge sur le possible rapport entre les mutilations effectuées sur les cadavres et les célèbres photos intitulées Minotaur et Lèvres rouges découpées de Man Ray.
Certains ont émis l’hypothèse que Jack Wilson serait le Dahlia noir mais aucune preuve à ce jour n’a permis de le confirmer.
Pour ceux qui ont l’estomac solidement accroché, cet article montre des photos d’époque de la victime telle qu’elle a été découverte dans le terrain vague.
Attention je vous aurait prévenu « âmes sensibles s’abstenir ».
https://astralyne.blogspot.com/2019/03/le-dahlia-noir.html
Max