Arne Johnson est un nom qui résonne encore aujourd’hui dans le monde de l’occultisme et de la parapsychologie. Son histoire troublante de possession déconcertante a captivé l’attention du public dans les années 1980, suscitant un intérêt considérable pour les phénomènes surnaturels et les questions de croyance.
L’histoire d’Arne Johnson a commencé dans les années 1980, dans une petite ville de Brookfield, dans le Connecticut, aux États-Unis. À l’époque, Arne Johnson travaillait comme ouvrier dans une entreprise de déménagement. Rien ne laissait présager que sa vie prendrait un tournant aussi dramatique.
Pendant cette période, Arne Johnson et sa petite amie, Debbie Glatzel, ont commencé à remarquer des phénomènes étranges se produisant autour de David, le petit frère de Debbie. David, âgé de 11 ans, semblait être possédé par une entité malveillante. Il présentait des signes de possession déconcertants, notamment des changements de personnalité soudains, des éclats de voix gutturaux et des accès de violence.
Convaincus que David était sous l’emprise d’une force démoniaque, Arne Johnson et sa famille ont décidé de faire appel à l’Église et à des démonologues pour exorciser le jeune garçon. Mais les choses ont pris une tournure tragique le 16 février 1981. Au cours d’une dispute violente avec son patron, Alan Bono, Arne Johnson a poignardé ce dernier à mort.
Johnson a affirmé avoir commis ce meurtre sous l’influence de l’entité démoniaque qui possédait son beau-frère, David. Son avocat a décidé de plaider la possession démoniaque comme moyen de défense, ce qui a rendu cette affaire encore plus intrigante et controversée.
Le procès d’Arne Johnson en 1981 a attiré l’attention des médias du monde entier. Le concept de possession démoniaque était rarement abordé dans un tribunal de justice, et cela a suscité des débats sur la validité d’une telle défense.
Finalement, le juge a rejeté la défense de la possession démoniaque, considérant qu’elle était insuffisante pour justifier le meurtre d’Alan Bono. Johnson a été reconnu coupable d’homicide involontaire et condamné à une peine de 10 à 20 ans de prison. Cependant, sa sentence a été réduite à seulement cinq ans.
L’affaire Arne Johnson a eu un impact significatif sur la culture populaire. Elle a inspiré le livre « The Devil in Connecticut » de Gerald Brittle, qui a été publié en 1983. Ce livre a ensuite été adapté en un téléfilm intitulé « The Demon Murder Case » en 1983, puis en un long métrage « The Conjuring: The Devil Made Me Do It » en 2021.
L’histoire d’Arne Johnson a suscité un regain d’intérêt pour les phénomènes surnaturels et la démonologie. Elle a également alimenté les débats sur la croyance en la possession démoniaque et l’existence du mal dans le monde. Certains soutiennent que l’affaire était un canular ou une manipulation, tandis que d’autres continuent de la considérer comme un exemple troublant de la présence du mal dans notre réalité.
L’affaire Arne Johnson reste l’une des affaires de possession les plus médiatisées de l’histoire récente. Son impact sur la culture populaire et les débats sur les phénomènes surnaturels en font un cas fascinant à étudier. Quelle que soit la vérité derrière cette histoire, l’affaire Arne Johnson continue d’alimenter notre fascination pour l’inexpliqué et l’occulte.
Son comportement s’apparente fortement à un trouble bipolaire et au lieu de consulter un médecin en premier la famille envisage un exorcisme, plutôt étrange comme réaction.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
La gaieté devient euphorie exagérée, la tristesse s’exprime par une dépression profonde. Les troubles du comportement qui accompagnent ces phases désorganisent profondément la vie de la personne touchée et dégradent ses relations familiales et professionnelles.
Le juge a rejeté la possession démoniaque ce qui est un moindre mal et Johnson a été reconnu coupable d’homicide involontaire, de nos jour un juge aurait rajouté » par altération du discernement » d’où la réduction à 5 ans (sans obligation de soins).
L’altération du discernement se définit actuellement comme le fait d’être atteint, « au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. » comme possédés par le démon.
Max