Fin des années 1980, Kenneth Parks assassine trois personnes, on affirmera qu’il les aurait tués durant une crise de somnambulisme…

En mai 1987, quelque temps après deux heures un dimanche soir, Kenneth James Parks, 23 ans, a quitté sa maison en banlieue de Toronto, a démarré la voiture et a parcouru presque trente kilomètres jusqu’à la maison des parents de sa femme.

Il est sorti de la voiture, a sorti un fer à repasser du coffre et a ouvert la portière avec la clé qui lui avait été donnée. Une fois à l’intérieur, il a étranglé son beau-père, Dennis Woods, et battu sa belle-mère, Barbara Ann Woods, avant de poignarder sa femme à mort avec son propre couteau de cuisine. Parks est remonté dans la voiture, s’est rendu au poste de police le plus proche et a déclaré : « Je pense que j’ai tué quelqu’un. »…

En 1988, le jury conclu que le jeune homme dormait et ne pouvait donc pas être tenu responsable de ses actes.

Malgré cela, un spécialiste du sommeil expliqua qu’il était étonnant qu’un homme en pleine crise de somnambulisme puisse effectuer autant d’action aussi complexe. En effet conduire une voiture sur une aussi longue distance est compliqué. Il a franchi trois feux sans accident, et franchi un tronçon d’autoroute.

Parks aurait eu un sommeil très profond.  Chez un petit nombre de personnes, la synchronisation du processus d’endormissement entre différentes parties du cerveau est tellement perturbée qu’il y a une désorganisation complète : les gens peuvent parler, marcher, conduire une voiture et même cuisiner, sans comprendre ce qui se passe. Apparemment, Parks est allé chez les parents de sa femme, parce que la partie du cerveau qui avait planifié ce voyage ne dormait pas. Mais pourquoi a-t-il attaqué sa belle famille ? Même le bureau du procureur n’a pas pu répondre à cette question.

Quoiqu’il en soit, il avait peut être l’intention au plus profond de lui faire faire ce crime, et son sommeil l’aurait désinhibé…