En 1948, le capitaine Thomas Mantell décède dans un accident d’avion. Il se serait écrasé a cause d’un ovni…
Le 7 Janvier 1948, Le Capitaine Thomas F. Mantell, un pilote de la Kentucky Air National Guard, est mort dans le crash de son avion de chasse P-51 Mustang près de Franklin, Kentucky, États-Unis, après avoir été envoyé à la poursuite d’un ovni.
Le pilote aurait suivi l’objet qui serait monté à une altitude très élevée. Finalement, l’objet se serait évanoui et l’avion de Mantell serait tombé dans une spirale descendante avant de s’écraser…
Durant les enquêtes menées par le projet Blue Book, les militaires ont données comme conclusion qu’il serait entré en collision avec un ballon sonde. Cette hypothèse ne convient pas à tout le monde.
En 1956, le capitaine de la Force aérienne Edward J. Ruppelt (le premier chef du projet Blue Book) a écrit que le crash de Mantell était l’un des trois cas « classiques » d’ovnis en 1948 qui aideraient à définir le phénomène ovni dans l’esprit du public et aideraient à convaincre certains spécialistes du renseignement de l’armée de l’air que les ovnis étaient un « vrai » phénomène.
Une vidéo de l’événement existerait. Sa qualité est très mauvaise et on pourrait penser à une sorte de séquence d’un film. Cette histoire reste étrange mais sans explication satisfaisante.
L’enquête a conclu que le capitaine avait percuté un ballon Skyhook de la Marine lâché à Clinton dans l’Ohio et que l’appareil était ensuite tombé en piqué jusqu’au point d’impact.
Toujours d’après l’enquête officielle qui suivit l’accident, le capitaine Mantell avait perdu conscience à la suite d’une défaillance de son approvisionnement en oxygène à l’altitude de 7 500 mètres et que l’appareil était ensuite tombé en piqué jusqu’au point d’impact.
Finalement les résultats de l’enquête officielle arrangent tout le monde et le reste est gardé secret défense.
Certains ufologues avancent l’idée que trois chasseurs militaires équipés de moteurs de plus de 1 600 ch n’ont pas pu se faire distancer par un ballon porté par le vent ; dans la stratosphère, les vents ne peuvent souffler qu’à 800 km/h.
Le capitaine Duesler (l’un des trois enquêteurs de l’US Air force ayant analysé le site où l’avion s’est écrasé) a affirmé, en 1997, que l’état de l’appareil était incompatible avec un crash dû à un vol en piqué : le site et l’épave étaient intacts, comme si l’avion était tombé tout droit et s’était écrasé à plat, sur le ventre, sans abîmer la végétation ni labourer le sol. Pour Éric Deguillaume (auteur), le seul inconvénient de ces révélations tardives, c’est qu’elles ont été faites près d’un demi-siècle après les faits.
Max