La mystérieuse affaire de la ville d’Amou…

En 1613, dans la ville d’Amou dans le Sud Ouest de la France, durant une dizaine d’années des femmes se sont mis à aboyer sans aucune raison…

 Pierre de Rousteguy, sire de Lancre, fut l’un des magistrats de chasse aux sorcières. Il se vantait d’être personnellement responsable de la mise à mort de plus de 600 sorcières. De toutes les affaires qu’il a étudié , aucun n’était plus bizarre que l’apparition d’aboiements humains et de hurlements dans la ville d’Amou, dans le sud-ouest de la France, en 1613.

Pas moins de 120 femmes ont été victimes décès curieux phénomène. Des femmes se mettaient à aboyer sans aucune raison apparente. Des témoins de l’époque rapporte que durant une messe une quarantaine de femmes se seraient mise à aboyer comme des chiens. Dans d’autres cas, les femmes se vautraient sur le sol, battant la terre de leurs corps et de leurs membres.

Le sire de Lancre, conseiller au Parlement de Bordeaux, fut donc désigné pour mener l’enquête. Il en déduit rapidement que ce phénomène était lié au démon. Que ce maléfice se transmettait au cours de sabbats et que ces femmes étaient toutes lié au démon.

Il mena une enquête et une certaine Francine Broqueiron, soumise à la torture et au supplice, avoua être sorcière depuis cinquante ans être du complot qui se fit au sabbat pour lui donner ce mal. Une autre, Francine Boqueiron, dont il est précisé qu’elle portait la marque du Diable à l’épaule gauche, y dénonce une Saint-Jean dite la Violone, également du complot, laquelle est soumise à la torture mais se dit innocente et dénonce à son tour un certain Jehan de Lalanne, maître des sabbats, arrêté à La bastide, condamné à mort et brûlé.

Comme souvent difficile de faire la part des choses. Les personnes soumises à la question finissaient souvent par avouer, la mort était une forme de délivrance aux tortures. 

Il aurait pu s’agir d’une hystérie collective ou bien d’un empoisonnement à l’ergot de blé. Étrangement il semble ici que seul les femmes aient été les victimes… difficile de conclure…