La noble russe Darya Nikolayevna Saltykova était une tueuse en série de Moscou qui est devenue célèbre pour avoir torturé et tué plus de 100 de ses serfs, principalement des femmes et des filles…
Darya Saltykova était une comtesse russe. Son nom de jeune fille était Ivanova, et sa famille était relativement bien liée à Davidov, Musin-Pouchkine et la famille de Tolstoï.
Elle épousa Gleb Saltykov et eu deux fils. Malheureusement, son époux décéda et elle devint veuve à l’âge de 26 ans.
Quelques temps après, des plaintes ont été déposé suite a des décès dans le domaine de la comtesse. Hélas, ces plaintes restèrent ignorées.
Après une romance ratée, elle a commencé à semer la colère contre ses serfs, principalement des femmes. Elle les détestait tous. Plus ils étaient jeunes, plus elle les détestait. Elle les traitait comme ses rivales. Elle a torturé à mort des enfants et des femmes enceintes en les frappant, en leur brisant les os, en les jetant hors de la maison, nus dans le gel. Elle pouvait verser de l’eau bouillante sur leur corps et de nombreuses autres tortures vicieuses et sanglantes. Elle n’a pas pris l’habitude de tuer des hommes. Elle les ait torturés d’une manière différente. Elle a tué ceux qu’ils aimaient. Un de ses serfs a perdu, une par une, trois de ses épouses.
Au cours de l’été 1762, les serfs paysans Sakhvely Martynov et Ermolay Ilyin (ce dernier avait perdu trois de ses femmes, battus à mort sur ordre de Saltychikha) s’enfuirent du domaine à Saint-Pétersbourg, où ils apportèrent finalement une pétition à l’impératrice Catherine II.
L’impératrice ordonna au Collège de justice d’ouvrir une enquête sur la torture et le meurtre. Catherine décida de juger Saltykova publiquement, afin de faire avancer l’initiative de légalité de l’impératrice.
Saltychikha fut arrêté en 1762. Elle a été détenue pendant six ans pendant que les autorités menaient une enquête approfondie. La plupart des victimes et des témoins survivants avaient trop peur de témoigner.
Selon les enquêteurs, sur une période de six à sept ans, Darya Saltykova a assassiné par diverses méthodes 138 personnes, principalement des femmes, dont des jeunes filles de 10 à 12 ans.
Elle fut condamné à perpétuité dans le cloître Ivanovsky a été prononcée à Saltykova, précédée d’une cérémonie d’« exécution civile » sur la Place Rouge à Moscou. Lors d’un passage à tabac public sur la Place Rouge, elle a été enchaînée sur une plate-forme pendant une heure devant la foule, avec une pancarte autour du cou avec le texte : « Cette femme a torturé et assassiné. »
Elle a ensuite été emmenée vivre ses dernières années dans le sous-sol d’un couvent. Sa peine l’obligeait à être incarcérée dans un cachot de monastère enchaîné et dans l’obscurité. Après 11 ans, en 1779, Saltykova a été transférée dans l’un des bâtiments du monastère. Cette chambre contenait une fenêtre avec volets. Elle meurt dans sa cellule le 27 novembre 1801, à l’âge de 71 ans après 33 ans d’incarcération. Elle a été enterrée à côté de ses proches dans la nécropole du monastère de Donskoï.
Après la disparition de son mari elle prend un amant, le jeune Nikolay Tyutchev, et manque de le tuer de ses propres mains lorsqu’elle apprend qu’il a une liaison amoureuse avec une jeune fille avec qui il s’est secrètement marié à l’église. Tyutchev et sa femme s’enfuient après succession de ses parents à Moscou et quittent rapidement la région.
C’est en utilisant le principe de l’État féodal qu’est la Russie à cette date qu’elle garde une emprise sur ses serfs, assimilés à des esclaves puisqu’ils sont liés toute leur vie à leur terre d’origine. Elle devient célèbre pour son tempérament et ses sautes d’humeur.
Daria Nikolaïevna est présente dans les sphères du pouvoir russe, de la cour royale et de la noblesse du pays. C’est grâce à ce haut statut dans la société et ses importantes relations qu’elle a pu bloquer la diffusion des plaintes.
L’instruction durera six ans, jusqu’au 2 octobre 1768.
L’impératrice Catherine ne sait pas comment la punir, la coupable échappe à la peine de mort car celle-ci a été abolie en Russie en 1745, avant que les meurtres n’aient été découverts, et l’impératrice a besoin de l’appui de la noblesse du pays.
La sentence tombera ce 2 octobre 1768, ce sera la perpétuité (à l’isolement).
Après sa condamnation elle fut déchue de ses titres de noblesse. En fin de vie, elle est transférée dans une cellule avec fenêtre, d’où elle crache sur les passants et leur jette des bâtons.
De nos jours la détention involontaire dans un hôpital psychiatrique et des médicaments antipsychotiques puissants peuvent être utilisés pour aider à gérer la maladie.
Max