Il existe dans la ville de Charleston un étrange manoir construit à la fin du XIXe siècle, il a la réputation d’être hanté…
Le manoir a été construit vers 1893 par Philip Frankenberger. Philip est né à Wertheim, en Allemagne, le 20 octobre 1843. Adolescent, il émigre aux États-Unis et s’installe à Charleston en 1860. Lui et son frère, Moses, ont ouvert un magasin de vêtements pour hommes. Ce magasin est longtemps resté comme un des lieux de shopping favoris de la ville.
Philip a épousé Jennie Moss. Ils eurent cinq enfants. Ils vivent dans la maison avec les enfants et ont aussi une servante, Elizabeth Saxton.
Si tout se passe bien dans la maison, le malheur survient le 2 avril 1904. Jennie meurt et quatre ans plus tard c’est au tour de Philip suite à une appendicite. Les funérailles ont eu lieu dans la maison par la loge maçonnique n ° 20, dont Frankenberger était un membre actif. Il a été enterré dans le cimetière B’Nai Israel à Charleston, situé dans l’enceinte du cimetière de Spring Hill.
En 1910, Max vit dans la maison de Virginia Street en tant que chef de famille. Il vit avec ses frères et sœurs plus jeunes, Rena (24 ans) et Walter, 15 ans. Ils vivent également avec une servante nommée Allie Lively.
Dans les années 20 la famille ne possède plus la demeure. Le manoir propose à cette époque propose des chambres à louer.
Ce n’est que plus récemment que des phénomènes de hantise ont commencé à se produire. Dans la maison, on peut entendre des bruits étranges. Les lumières semblent s’éteindre et s’allumer sans raison. Un ancien employé pense que le fantôme qui hante les lieux serait peut-être celui d’une ancienne servante. Philip aurait pu avoir une liaison avec elle et se serait retrouvé enceinte. a légende raconte que le bébé non désiré a été enterré dans le sous-sol, peut-être derrière un mur caché, et que la mère lésée revient à la recherche de son enfant et essaie de faire amende honorable avec la famille Frankenberger…
Les bruits étranges dans la maison peuvent s’expliquer de manière rationnelle, il est courant que dans les vieilles demeures le bois se mettre à craquer suite à un changement de température ou d’hygromètrie.
De même après un épisode caniculaire ou une saison particulièrement chaude le sol des fondations de la maison peut s’assécher et s’enfoncer occasionnant des craquements dans les murs.
Exemple :
La France a connu une année 2019 marquée par une forte sécheresse.
Lors d’un épisode de sècheresse prononcée et/ou durable, la partie la plus superficielle des sols (1 à 2 mètres de profondeur) est soumise à une évaporation importante. Il en résulte un tassement (le sol s’affaisse de manière irrégulière). Celui-ci peut alors provoquer des fissures ou crevasses en surface (comme dans le fond d’une mare qui s’assèche).
Les maisons individuelles sont généralement les premières constructions touchées par les épisodes de forte sécheresse.
Le fonctionnement aléatoire des lumières peut aussi avoir une explication rationnelle.
En 1893 les normes électriques n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui et la nature des matériaux isolants a pu s’altérer avec le temps ou des infiltrations dans les gaines occasionnant des contacts intempestifs entre les fils.
Une seule fois j’ai pu observer une chrysalide de papillon à l’intérieur d’un interrupteur, les mouvements de cette chrysalide engendraient des contacts entre les bornes de l’interrupteur.
Quand à l’histoire du fantôme de l’ancienne servante qui revient d’entre les morts cela reste une légende pour les touristes.
Max
Oui tout à fait.
Parfois des sources d’eaux souterraines, la sècheresse ou d’autres phénomènes peuvent produire des sons dans les maisons.
Il y a aussi des animaux dans les greniers comme les chouettes qui pensent donner l’impression de bruits de pas.
La nuit, avec le silence, on peut facilement entendre certains sons.