Il existe une surprenant histoire associée au château de Reignac. Cela parle de bandit, de bête le tout au XIIe siècle…
Dans la vallée de la Vézère près du château s’est déroulé une série de meurtres terrifiants. Des voyageurs étaient agressés et des bergères disparaissaient sans laisser de traces. Des membres du clergés furent aussi retrouvés mutilés.
On demanda au seigneur de ces terres, Jaquemet de Reignac d’enquêter sur ces affaires. L’enquête dura plus que de raison.
Le seigneur avait un obscur secret. Les habitants de la région avaient eu vent de ses mœurs sexuelles douteuses et l’avaient surnommé le Bouc de Reignac. Il torturait et prodiguait une justice expéditive dans toutes ses terres. Mais personne n’imaginait ce qui se passait vraiment au château…
En effet, dans sa chambre se trouvait une petite cellule. Dans cette petite pièce, il séquestrait et torturait ses victimes. Il envoyer ses hommes enlever des jeunes filles de la région et les ramenait au château afin d’abuser d’elle et les tuer. Il était lui-même en charge d’enquêter sur ses propres crimes. Il avait créé, avec ses hommes d’armes, une bande de brigands qui pouvaient agir en toute impunité.
Il dur finalement s’enfuir, les rumeurs ainsi que la non résolution de l’affaire avait amener les autorités à le suspecter. Traqué, il s’enfuit en Sicile non sans avoir tué un proche de l’évêque de Périgueux. Le calme revint dans la région, le terrible Bouc avait quitté son domaine…
Un mélange du marquis de Sade et de la bête du Gévaudan.
Max
Oui, le moyen age était pas forcément bon à vivre…
Au moyen age il n’y avait pas les moyens d’investigation que nous avons aujourd’hui.
Le manque d’éducation des paysans et les croyances populaires ont été un terreau propice à toutes sortes de perversions et de fantasmes.
La création de l’inquisition le 20 avril 1233 par le pape Grégoire IX n’a rien arrangé.
Max
Oui tout à fait.
Beaucoup de seigneur abusait de leur pouvoir. La superstition n’aidait pas non plus la population à être objective.
Il y avait beaucoup le « loup » qui attaquaient les jeunes filles…
Le petit chaperon rouge et d’autres histoires de ce genre servaient comme source d’éducation pour les enfants afin de se méfier du « grand méchant loup »…