Cette curieuse histoire se situerait entre le Ve et VIe siècle de notre ère. Abhartach était le souverain d’un petit royaume d’Irlande et en plus de cela, il aurait été un Vampire… 

Au cours des Ve et VIe siècles, dans la région nord de Derry, entre les villes de Garvagh et Dungiven, un district connu sous le nom de Glenuilin était un ensemble de petits royaumes, chacun avec son propre dirigeant local ou « roi ». Ces rois n’étaient que des seigneurs de guerre. Abhartach, selon la tradition, était l’un de ces chefs. Il était petit mais certaines personnes racontent qu’il était un magicien puissant et un monarque tyrannique. Il était haï par ses sujets qui souhaitaient se débarrasser de lui, mais ils avaient trop peur de le tuer eux-mêmes à cause de ses prétendus pouvoirs magiques. Ils ont donc amené un autre chef nommé Cathain d’un royaume voisin pour faire le travail pour eux. Le nom « Cathrain », ou « Catháin » est l’un des ancêtres de la famille O’Kane. 

L’histoire raconte que Cathrain aurait réussi à vaincre le tyran. Il l’aurait fait enterré debout comme tous les seigneurs celte. Mais, le lendemain, Abhartach se serait relevé et aurait demandé un bol de sang à ses sujets afin de « soutenir son cadavre ». Cathrain revint et le tua à nouveau. Il l’aurait à nouveau tué et à nouveau enterré. A nouveau, le lendemain Abhartach se releva demanda à nouveau son tribut de sang.

Cathrain alla voir un saint homme. L’homme lui dit que Abhartach n’était pas mort et que grâce à sa magie, il continuait à vivre. Cathrain devait le tuer à l’aide d’une épée de bois d’if et devait l’enterrer à l’enver en plaçant des épines autour et il devait aussi placer une grande pierre dessus. 

Cathrain réussit à vaincre Abhartach et fit construire une sépulcre sur sa tombe. Ce monument a donné son nom à la ville à l’extérieur de Garvagh – Slaghtaverty. Le monument à depuis disparu. Mais à son emplacement se trouve un arbre ainsi que les restes d’un dolmen. 

En 1997, des tentatives ont été faites pour défricher la zone autour de la supposé tombe. Il semble que les outils des ouvriers tombaient en panne. Lorsque l’un des ouvrier tentait de soulever la grande pierre, une chaîne d’acier s’est cassée, coupant la main de l’un des ouvriers et de manière inquiétante, laissant le sang tremper dans le sol. Finalement on arrêta les travaux laissant la tombe en paix…