Cette curieuse histoire se déroule en 1881, le navire, Ellen Austin, aurait croisé un mystérieux bateau fantôme…
L’Ellen Austin faisait route de Londres en direction de New-York. En arrivant près de la mer des Sargasses, ils virent un navire qui semblait à la dérive. Le capitaine décida d’observer le bateau afin de voir s’il constituait un éventuel danger.
Il suivit le bateau durant deux jours, ne découvrant aucun danger, le commandant décida d’aborder le navire abandonné. Une équipe fut formée et armée afin d’aller sur le pont.
Le bateau fantôme était désert. Malgré cela il était en bon état même si les voiles avaient été déchiré par le temps. La cargaison composé de bois d’acajou était intacte. Il n’y avait aucune trace de violence ni aucun élément permettant de savoir pourquoi il avait été abandonné. Seul deux éléments étaient étranges.
Les plaques signalétiques du navire avait été retiré et le journal de bord avait disparut. Cela donnait l’impression que l’on voulait empêcher toute identification du bateau.
Le capitaine décida de laisser des membres d’équipage sur la bateau et de le ramener au port de destination. Les deux navires partir donc. Mais deux jours plus tard, une tempête se leva et les deux bateaux se séparèrent.
Au bout d’un moment, la capitaine de L’Ellen Austin retrouva la goélette qui sembla a nouveau à la dérive. Il regarda avec sa longue vue mais malheureusement ne put voir personne. Il arrima à nouveau son bâtiment à l’autre.
Les membres d’équipage avait disparu. Il n’y avait aucune trace de l’équipage ni rien qui permis de connaître leur destin. Croyant à un navire maudit, les marins laissèrent le bateau à la dérive de peur que la malédiction s’abatte à nouveau sur eux…
C’est une histoire incroyable, qui rappelle la fameuse affaire de la Mary Celeste, survenue neuf ans auparavant.
Souvenez-vous : nous sommes en décembre 1872 et le Dei Gratia, goélette britannique frayant à l’est des Açores, croise la route d’un brick américain à la dérive ; la Mary Celeste, vierge de toute avarie, de toute trace de lutte, de vol ou de panique, et… de tout équipage !
Un mystère insoluble, qui n’a pu être résolu à Gibraltar, où le Dei Gratia a pu ramener le navire fantôme à l’aide d’une partie de son équipage transférée à bord.
Sur place on découvre d’énigmatiques rainures le long de la coque, ainsi que des taches brunes retrouvées sur le pont et sur la lame d’un sabre, découvert dans la chambre du capitaine Briggs.
Une enquête de la Royal Navy n’aboutit cependant à aucune conclusion, si ce n’est que les mystérieuses taches brunes ne semblent pas être du sang.
La Mary Celeste ne fut pas le premier exemple d’un navire découvert mystérieusement abandonné en haute mer. L’officier et historien Rupert Gould liste plusieurs exemples de ce type entre 1840 et 1855 ainsi que d’autres auteurs. Quel que soit le fond de vérité de ces récits, c’est celui de la Mary Celeste qui reste le plus connu au point que son nom est devenu synonyme de disparition inexpliquée.
Max