Durant la renaissance, une mystérieuse affaire d’empoisonnement et de Satanisme a enflammé le règne de Louis XIV…
Tout commence en 1672, Godin de Sainte-Croix décède laissant dans son inventaire un mystérieux coffret contenant des lettres de sa maîtresse, la marquise de Brinvilliers. En plus de ces lettres, se trouvaient une reconnaissance de dette et plusieurs fioles.
Les lettres de la marquise expliquaient que celle-ci avait empoisonné son père ainsi que ses deux frères afin de récupérer leur héritage. En analysant les fioles, les autorités découvrir qu’elles contenaient un puissant poison qui ne laissait que très peu de trace dans le corps.
La justice demanda à la marquise de Brinvilliers de venir faire une déposition dans cette affaire. Celle-ci s’enfuit à Londres de peur d’être inculpée. Finalement, une demande d’extradition fut demandée afin d’arrêter la suspecte. Mais elle réussit à poursuivre sa fuite à Valenciennes, puis en Hollande et enfin à Liège où elle se cacha dans un couvent.
Le valet de Godin fut arrêté et fut condamné à être rompu vif, il était considéré comme un complice de la marquise.
Quant à la marquise, elle fut arrêtée au couvent de liège. Dans sa chambre, fut retrouvé des lettres de confession affirmant qu’elle avait commis des homicides, des avortements, de la pyromanie. Elle raconte aussi avoir été violée et abusée par ses frères. Après un long procès, elle sera finalement exécutée.
Mais l’affaire ne s’arrêta pas là…
Trois ans après l’exécution, Maître Perrin, un avocat, entend une étrange histoire lors d’un repas. Une certaine Marie Bosse, voyante de son état, racontait qu’elle gagnait beaucoup d’argent dans la vente de poison. Il rapporta cette information aux autorités. Il contacta François Desgrez qui avait enquêté sur l’affaire de la Brinvilliers.
Celui-ci découvrit que Marie Brosse avait vendu à certaines épouses de parlementaire du poison afin de se débarrasser de leurs maris. Elle dénonça une certaine Montvoisin, dite La Voisin.
Toutes deux révélèrent une liste incroyable de personne connu à l’époque tel que Madame de Vivonne, Madame de La Mothe, Mesdemoiselles des Œillets et Cato, la comtesse de Soissons, la comtesse du Roure, la comtesse de Polignac, le maréchal du Luxembourg, et d’autres encore.
Un tribunal fut créé pour traiter de ces affaires, la chambre ardente. La police, en plus de ces histoires d’empoisonnement, découvrit d’autres éléments beaucoup plus troublants. Il était question de messes noires, de meurtres d’enfants, de prêtres débauchés,…
Durant trois ans, le tribunal rendit plus d’une centaine de jugements. Il y eu 34 condamnations à mort, 30 acquittements et 34 bannissements du Royaume. La Voisin fut brûlée vive en place de Grève et des femmes accusés furent enfermée aux quatre coins de la France.
Le roi Louis XIV demanda à ce que cette affaire soit placée sous le sceau de « l’éternel oubli ». Les documents et procès-verbaux furent brûlés. On ne retrouver qu’une partie des écrits et on ne sera jamais si les accusations de messes noires et satanisme était fondés ou non. Toute cette histoire est sans doute l’un des cas lié au satanisme où il y a eu autant de personnes inculpées reste à savoir si cela été à tort ou à raison…