Cette étrange histoire date du début du 17e siècle. Thomas Busby est le propriétaire d’un pub à Thirsk, une ville de Yorskshire. Notre patron de bar est connu comme un homme violent et alcoolique…
Daniel Awety quant à lui est un faux-monnayeur qui s’installe dans la région sur le haut d’une colline afin de poursuivre ses activités illicites avec sa famille. Après avoir aménagé une pièce secrète pour ses activités et protégé, les lieux, il s’associe bientôt avec Thomas. Les deux hommes mènent de concert des petits larcins. Mais Thomas tombe amoureux de la fille de Daniel, la plus belle fille de la petite ville. Les deux amoureux s’installent dans le pub. Tout se passait bien jusqu’à un funeste soir…
En effet, un jour en rentrant Thomas découvrit Daniel dans son auberge assis sur son fauteuil préféré (LE fauteuil). Une dispute éclata entre les deux hommes. Awety menaça de prendre sa fille avec lui et la ramener chez lui. Finalement, il rentra seul chez lui.
Plus tard dans la nuit, Thomas se rendit dans la maison de Daniel afin de le supprimer à grand coup de marteau. Il s’enfuit dans la forêt de peur que les autorités le capturent. Après la découverte du corps de Awety, la police commença une enquête. Rapidement, ils arrêtèrent Thomas qui avoua son crime. Il fut condamné à mort, son dernier vœu avant d’être pendu était de boire un dernier verre sur sa chaise préférée. Une fois sur la chaise, il déclara qu’une mort subite arrivera à quiconque assoirait sur sa chaise.
Toute cette histoire aurait pu s’arrêter là, mais durant le 18e siècle une dizaine de morts semblait être dû à la chaise. De plus des témoins affirment avoir vu ce qui semble être le fantôme de Thomas qui hanterait le pub.
En 1894, un ramoneur et un de ses collègues se rendent dans le pub. L’homme s’y assoit par défi, voulant être sur le fauteuil de la mort. Il déclara s’y sentir bien. L’homme un peu ivre s’endormit sur le bord de la route, mais le lendemain, il fut retrouvé mort pendu par le cou juste à côté du gibet de Busby. Pour la police, il s’agissait d’un suicide.
Durant la Seconde Guerre mondiale, une base militaire se trouvait à côté. De nombreux pilotes essayèrent la chaise, aucun d’entre eux ne revint vivant…
En 1967, deux pilotes tentèrent de s’asseoir sur le fauteuil. En repartant leur voiture heurta un arbre les tuant tous les deux.
En 1968, un nouveau patron s’installa. Il n’était pas superstitieux et laissa la chaise sur place. Un soir, un homme s’y installa et mourut la nuit suivante. Durant cette période des motards et cycliste l’utilisèrent, mais aucun ne survécut.
En 1978 un livreur décéda après s’être installé sur le fauteuil.
Devant tant de décès, notre patron de pub décida de se débarrasser de l’objet maudit. Il en fit don au musée de la ville qui décida de le placer en hauteur afin que personne ne s’y installe à nouveau…
Depuis plus personne ne l’essaya. De nombreuses personnes proposèrent de s’asseoir moyennant des sommes plus ou moins importantes, mais le musée refusa à chaque fois.
Étant donné le nombre de morts, il est difficile de croire à de simples coïncidences. Le pub est-il hantée par le fantôme de Thomas ? La chaise est-elle, quant à elle, véritablement maudite ? Comme souvent difficile de faire la part des choses entre superstition et véritable fait…