Pour certaines personnes, la foi ne suffit pas, il faut des preuves physiques. Au début du vingtième siècle, un médecin américain avait décidé de fournir la preuve de l’existence de l’âme humaine…
Cette expérience se déroule au début du vingtième siècle, Duncan MacDougall est un médecin américain vivant à Haverhill dans la Massachusetts. Il est fortement croyant et pour lui, il y a une continuité de la vie après la mort. De ce fait au moment du décès, il y a forcément quelque chose qui s’échappe du corps, et ce, quelque chose est l’esprit de la personne. De ce fait, une simple expérience pourrait permettre de vérifier une perte de quelque chose au moment de la mort.
Afin de confirmer sa théorie, il a mis en place un protocole de test. MacDougall utilisa un système qui permettait de peser le lit avec son occupant. Dans le cas de perte de fluide ou de substance corporelle, le lit l’absorberait et cela ne modifierait pas le poids. Il vérifia aussi si la respiration pouvait ou non influencer les résultats. Pour les patients, il avait sélectionné des malades atteints de tuberculose en phase terminale. En effet, le décès était assez facile à identifier. En tout, il effectua ses mesures sur six personnes.
Le premier homme perdit 21,26 grammes. La perte fut immédiate et ce premier chiffre restera dans l’inconscient collectif comme étant le poids de celui d’une âme…
Le second perdit progressivement 45,76 grammes, malheureusement le chercheur ne parvint pas à déterminer le moment exact du décès.
Le troisième commença par perdre 42,56 grammes, puis, quelques minutes après 28,35 grammes.
Les rumeurs de l’expérimentation commencèrent à se rependre et des manifestants s’opposant aux travaux du docteur MacDougall empêchèrent le bon déroulement de la quatrième expérience.
Le cinquième patient perdit 10,63 grammes.
Le sixième n’obtient pas de données fiables à cause d’une précipitation lors des mesures.
Afin de confirmer l’hypothèse que l’âme appartient l’homme, il procéda à la même expérimentation sur des chiens. Il fit son expérience sur dix animaux. D’après ces conclusions, il n’y avait aucune variation de poids pour les animaux démontrant qu’il ne possédait pas d’esprit.
En avril 1907 il publia les résultats de son étude dans le magazine American Medicine. Ses conclusions sont qu’au moment de la mort il y a une perte de masse soudaine et mesurable. D’après ses expériences, elle est inexplicable. Cette substance n’existe pas chez les animaux. La conclusion de notre chercheur est que l’âme est quelque chose de tangible et qu’elle se détache du corps au moment du décès.
Duncan MacDougall a reconnu tout de même que son échantillon était assez faible et qu’il aurait fallu plus de patient afin d’avoir des résultats plus probant. En effet sur six patients seul quatre ont donné des résultats, ce qui est assez loin d’être représentatif. De plus, il a aussi reconnu qu’il avait eu du mal à déterminer le moment exact du décès ce qui se voit avec le second et le sixième patient et sans doute aussi pour le troisième. Afin de vérifier que la personne était morte, un médecin occultait le corps ce qui aurait pu générer une variation de poids.
Malgré cela, de nombreuses personnes considèrent encore que cette expérimentation à démontrer l’existence de l’âme. Depuis les processus lors du décès sont beaucoup mieux connus et pourraient expliquer ces variations de poids. Difficile aussi de croire qu’une âme ait une masse et qu’elle soit mesurable…
[…] pas été reproduites. Cette histoire fait beaucoup penser à celle du poids de l’âme https://mysterium-incognita.com/2017/06/10/letonnante-histoire-du-poids-de-lame/ .Pour certaines personnes, cette expérience prouverait la survie de l’ADN voir de l’âme de […]