En décembre 2022, des échantillons ont été prélevé près du Mont Arrarat dans l’espoir de découvrir des indices de l’existence de l’Arche de Noé…
Si l’Arche de Noé a été décrite dans la Bible et dans d’autres livres saints, jusqu’à présent, aucune preuve tangible de son existence n’a été trouvée. Une équipe de recherche établie par l’Université Agri Ibrahim Cecen (AİCU) et l’Université technique d’Istanbul (ITU) a commencé à travailler dans la zone considérée comme étant l’emplacement où se serait échoué l’arche de Noé.
Près de 30 échantillons de roche et de sol prélevés dans la zone d’étude, qui a été réalisée avec des autorisations spéciales sous la coordination du bureau du gouverneur, ont été amenés d’Agri à Istanbul, au laboratoire de l’université, pour être étudiés.
En ce qui concerne le processus étudié dans différentes disciplines, M. Mustafa Kumral, Vice-Recteur et Doyen de la faculté des mines de l’UIT, et M. Emin Ciftci, Chef du Département de génie géologique de l’UIT, ont fait des déclarations.
Après les études de laboratoire, qui devraient durer environ 1 mois, il est possible de déterminer s’il existe des traces de l’arche de Noé ou non.
Les chercheurs cherchent à savoir si les structures géologiques de la région sont différentes ou non.
Difficile de croire que des analyses géologiques permettront de déterminer si l’Arche a ou non existé.
Pour qu’il y ait une arche il faut qu’il y ait eu un déluge.
L’histoire du Déluge est racontée dans les chapitres 6, 7 et 8 de la Genèse dans l’Ancien Testament. Dieu vit que l’homme ne pensait qu’au mal et se repentit de l’avoir créé. Il décida d’effacer de la surface de la terre tous les hommes et les animaux. Seul Noé, homme juste et parfait, trouva grâce à ses yeux.
Le Déluge désigne une très ancienne inondation catastrophique causée par des pluies diluviennes et continues durant sept ou quarante jours, selon les versions. Si on fait abstraction que le récit de l’Arche de Noé est décrit dans la Bible, ce mythe est présent dans de nombreuses cultures.
La mention la plus ancienne du déluge se trouve dans des textes sumériens découverts à Babylone au XIXe siècle. Bien avant la découverte de ces tablettes, le récit en était déjà connu grâce à l’ouvrage de Bérose, un historien du IIIe siècle av. J.-C., dont des fragments nous sont parvenus par la Chronique d’Eusèben. Selon ce récit, le sage Xisuthrus est averti en rêve d’un déluge imminent et enjoint de construire un bateau dans lequel il embarquerait toutes les choses vivantes pour les protéger de l’extinction. Lorsque les eaux commencent à se retirer après sept jours de pluie, le bateau finit par échouer sur le mont Ararat, en Arménie, où des restes du bateau auraient encore été visibles à l’époque d’Auguste, selon la légende.
Z. Sitchin historien et archéologue avait proposé une traduction de textes sumériens relatant les origines de l’Homme sur la Terre. Sur la base de la description de Nibiru, Sitchin chercha à quel astre il pouvait correspondre et se demanda si le passage de Nibiru, aurait pu déclencher dans le passé le célèbre Déluge.
« Lorsque les sages prononceront le mot : Déluge. Alors viendra le dieu Nibiru, le héros, la planète à quatre têtes (lunes). Ce sera le retour du dieu dont l’arme est la tempête et le déluge. » Enuma Elish
Enūma eliš (aussi orthographié Enuma Elish) ou Épopée de la Création, est l’épopée babylonienne de la création du monde retranscrite sur les tablettes.
Reste à savoir si de nos jours quelqu’un pourra trouver une preuve tangible de son existence, que ce soit de l’arche et/ou du déluge.
Max