Nous sommes en 1725 dans le village de Kisilova dans le district de Rham dans l’actuel Serbie.
L’histoire nous raconte qu’un certain Peter Plogojowitz décéda à l’âge de soixante-deux ans. D’après certaines sources après environ trois jours, l’homme sortie de sa tombe et se dirigea vers sa maison. Son fils lui ouvrit la porte et l’homme demanda à manger. Le fils obéit et lui donna à manger, le père se restaura avant de repartir. Le lendemain, le fils raconta l’histoire à ses voisins, et rapidement la rumeur se répandit dans le village.
Le lendemain, le père revint à la maison, demandant à nouveau à manger à son fils. On ne sait pas réellement ce qui se déroula, mais le lendemain le corps du fils fut retrouvé mort. Étrangement dans la région cinq ou six autres personnes tombèrent malades, devenu anémique et finalement moururent quelques jours plus tard.
Une autre version de l’histoire raconte que l’homme rendit à son domicile et c’est sa femme qui ouvrit, la femme terrorisée se serait enfuit du village prise de panique. Il semblerait que neuf personnes, ensuite, décédèrent suite à la perte d’importante quantité de sang.
Quoiqu’il en soit, les autorités furent prévenues, et l’on décida d’exhumer le cadavre de Peter Plogojowitz.
Quand ils ouvrirent le tombeau, le corps ne semblait pas avoir souffert de la décomposition. Le cadavre semblait en parfait état, les cheveux et la barbe avaient poussé. Les membres étaient intacts et du sang frais semblait avoir coulé de sa bouche.
Les habitants pensèrent immédiatement à un vampire et prirent un pieu avant de l’enfoncer dans le cœur du cadavre. Du sang jaillit du corps. Ils jetèrent le corps au bûcher.
L’histoire se répandit principalement à cause d’un ouvrage qui fut écrit par le philosophe Michael Ranft intitulé De masticatione mortuorum in tumulis. Ce fut probablement le premier cas de vampirisme qui eut le droit à un rapport détaillé par les autorités et par un ouvrage.
Reste à savoir s’il s’agit bien d’un cas de vampire ou bien simplement de superstition, les anomalies du corps étant des phénomènes parfaitement normales pour un corps en décomposition, mais les connaissances de l’époque ne permettait pas de savoir ces éléments.