Share

L’affaire de la famille Petre Toma

Par hollowsoul · 23 juin 2025

Cette terrible histoire se déroule en 2003, nous sommes dans la ville de Marotinul de Sus, petit village de Dolj (sud-ouest de la Roumanie), la mort de Petre Toma, un maître d’école respecté, déclenche en décembre 2003 un événement d’une rare intensité surnaturelle. Mort d’un cancer, il est inhumé le 26 décembre puis enterré le jour de l’An. Peu après, des proches le perçoivent comme revenu : apparition en rêve, faiblesse inexplicable, malaises. Ces symptômes sont attribués à la présence d’un strigoi, vampire dans la tradition roumaine…

Mirela Marinescu, belle-fille de Petre raconte que Petre l’aurait visité dans sa chambre la nuit. Mirela raconte que le matin, elle était incapable de se lever. Elle était épuisé. Ses proches racontent qu’elle était dans un état de fatigue chronique. Les autres membres de la famille eurent rapidement les mêmes symptômes, comme si Petre absorbait leur force vitale.

Six membres de la famille furent atteints de ce mal. La sœur du défunt (Floarea Cotoran), son mari Gheorghe Marinescu, leur fils Costel et Mirela.

Une horrible décision fut prise afin de guérir la famille de ses afflictions.

Au début de 2004, ils exhumèrent le corps de Petre Toma. Avec l’aide de traditions transmises de génération en génération, ils lui firent subir un rituel pour le neutraliser :

Extraction du cœur.

Enfoncement d’un pieu.

Incinération du cadavre.

Répartition des cendres dans de l’eau consommée par les fidèles, pour « purifier le sang »

Ce type d’acte est encore aujourd’hui utilisé. Il y a eu vingt-deux tombes profanées pour des rites similaires. Les autorités ferment généralement les yeux devant ce type de pratique venu d’un autre temps, mais pas dans cette affaire.

La police intervint après la plainte de Floarea Cotoran, fille de Petre. Les six membres furent inculpés pour profanation. Le procès s’acheva par une condamnation : six mois de prison avec sursis et une amende (environ 11 356 000 lei anciens) à verser à la plaignante, Floarea, et à la veuve. Le juge reconnut qu’il s’agissait d’un rituel culturel, mais la loi réprimait la profanation.

Les croyances populaires dans certaines régions reculées de Roumanie sur les strigoi sont encore très forte. Les vampires semblent encore hanter certains lieux et certains cimetières…

Vous pourriez aussi aimer