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Quand les profondeurs murmurent : l’affaire des UFOs sous-marins

Par Nefer · 7 octobre 2025

Le voile se lève parfois sur des secrets effrayants. En octobre 1967, dans le petit port de Shag Harbour, en Nouvelle-Écosse, des témoins virent des lumières orange plonger dans l’Atlantique, croyant qu’un avion venait de s’écraser. Les autorités, dépêchées sur les lieux, ne trouvèrent qu’une étrange mousse jaune flottant à la surface — mais aucun débris d’appareil identifiable.

Ce cas, déjà célèbre, nourrit depuis longtemps l’imaginaire ufologique. Mais des décennies plus tard, d’autres témoignages émergèrent, évoquant un incident antérieur, au large de Shelburne, qui aurait impliqué non pas un crash ordinaire, mais la présence d’objets sous-marins non identifiés.

Shelburne 1960 : le crash secret (ou presque)

L’enquête de l’ufologue Chris Styles met en lumière un exercice de dragage de mines de l’OTAN mené dans les eaux de la Nouvelle-Écosse, près de Shelburne, vers 1960. Selon plusieurs plongeurs militaires restés longtemps anonymes, au cours de cette opération :

  • Deux objets auraient été observés sur le fond marin. L’un semblait endommagé, tandis que l’autre paraissait lui porter assistance.
  • Environ 90 minutes après le début de la mission, le niveau d’alerte militaire aurait été porté à DEFCON 1, soit le degré maximum de préparation en cas de guerre.
  • Les témoins auraient ensuite reçu l’ordre strict de garder le silence sur ce qu’ils avaient vu.

Dans son ouvrage Sweep Clear 5, Chris Styles rapporte les paroles d’un des plongeurs : « On nous a ordonné de remonter à la surface et d’oublier ce que nous avions vu. »

Mais en approfondissant ses recherches, Styles découvrit que cet épisode s’était produit non pas dans les années 1960 tardives, comme il le croyait d’abord, mais bien en 1960 — soit plusieurs années avant l’incident de Shag Harbour. La corrélation entre les deux affaires s’en trouvait bouleversée.

Ce que ça change — et ce que ça n’explique pas

Ce que ça apporte

  1. Une pluralité d’incidents sous-marins
    L’affaire de Shag Harbour n’est plus un cas isolé. La présence supposée d’objets sous-marins non identifiés suggère que les phénomènes observés ne se limiteraient pas au ciel, mais pourraient traverser les milieux — de l’air à l’eau.
  2. Le secret militaire comme bouclier
    Le silence imposé aux témoins met en évidence la difficulté d’obtenir des preuves dans un domaine où la confidentialité militaire et la sécurité nationale servent souvent de paravent.
  3. Des témoignages lourds d’émotion
    Styles mentionne que plusieurs anciens plongeurs ont été bouleversés au moment d’évoquer les faits, certains demandant des pauses tant les souvenirs semblaient peser.

Ce que ça ne prouve pas

  • Aucun élément matériel n’a jamais été présenté pour étayer la thèse d’un appareil d’origine inconnue.
  • Le lien entre Shelburne et Shag Harbour s’effondre dès que les dates sont réexaminées.
  • Les récits reposent essentiellement sur des témoignages tardifs, susceptibles d’avoir été altérés par le temps, la mémoire ou la peur.
  • L’accès restreint aux archives militaires empêche toute vérification indépendante.

Les enjeux actuels — pourquoi ça nous regarde

Aujourd’hui encore, certains officiers militaires et scientifiques considèrent que les objets sous-marins non identifiés pourraient représenter un enjeu de sécurité. Ces phénomènes, capables selon certains rapports de passer de l’air à la mer sans perturbation visible, défient les lois connues de la physique.

L’océan, immense et opaque, reste le dernier territoire inexploré de la planète. Si des objets inconnus y évoluent, ils échappent pour l’instant à nos radars et à notre compréhension. Ce mystère, loin de s’éteindre, s’enfonce un peu plus dans le silence des profondeurs.

Et maintenant ? Aux frontières de l’inconnu

L’histoire de Shelburne et de Shag Harbour ravive une vieille question : que savons-nous réellement de ce qui se déplace sous nos mers ?

Ces affaires, qu’on les juge légendaires ou réelles, rappellent à quel point la frontière entre le connu et l’inexpliqué reste fragile.

Peut-être que la vérité repose encore au fond de l’Atlantique, dissimulée dans les sédiments du secret.

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