De toute les analyses sur le Suaire de Turin, très peu ont été jusque là objective. Cette recette étude pourrait finalement prouver qu’il ne s’agirait que d’un faux.
Considéré par beaucoup comme le véritable tissu funéraire de Jésus lui-même, le linceul de Turin – qui est aujourd’hui situé dans la cathédrale de St. Jean-Baptiste à Turin, en Italie – a longtemps fait l’objet d’un examen minutieux, de controverses et de débats.
Un nombre important de chercheurs ont fait des affirmations contradictoires sur le linceul, certains le saluant comme authentique et d’autres suggérant qu’il s’agit soit d’un faux, soit pas du tout du linceul de Jésus.
Les résultats de cette dernière étude entrent fermement dans cette dernière catégorie.
Cicero Moraes – un expert en graphisme du Brésil – voulait savoir s’il était possible qu’une empreinte comme celle montrée sur le linceul soit réellement créée en plaçant un tissu sur un cadavre.
En effet, si l’on plaçait un tissu sur un corps, celui-ci aurait tendance à étirer l’image une fois étalé. L’image serait donc déformé, au contraire de celle que l’on peut voir sur le célèbre linge. De ce fait, le Suaire serait donc bel et bien un faux réalisé à partir d’un bas relief.
« Lorsque vous enveloppez un objet 3D avec un tissu, et que cet objet laisse un motif comme des taches de sang, ces taches génèrent une structure plus robuste et plus déformée par rapport à la source », a-t-il déclaré.
« Donc, en gros, ce que nous voyons à la suite de l’impression de taches d’un corps humain serait une version plus gonflée et déformée de celui-ci, et non une image qui ressemble à une photocopie. Un bas-relief, cependant, ne provoquerait pas la déformation de l’image, ce qui entraînerait une figure qui ressemble à une photocopie du corps. »
Cette étude est globalement plus intéressante que de nombreuses autres car le spécialiste pour une fois, est assez objectif et utilise une raisonnement simple afin d’expliquer l’image.
Cette étude n’explique toutefois pas comment l’image s’est réellement déposée.