Dans le petit village d’Ansacq, situé dans l’Oise, un événement étrange a marqué l’histoire et continue de susciter la curiosité des passionnés du paranormal. En 1730, ce hameau tranquille de moins de 300 âmes a été le théâtre de phénomènes sonores inexplicables qui ont traversé les siècles grâce aux archives conservées par le curé de Saint-Lucien d’Ansacq.

Selon les témoignages recueillis par le curé, dans la nuit du 27 au 28 janvier 1730, Charles Descoulleurs et son frère François, deux laboureurs du village, ont été les premiers à rapporter avoir entendu des voix fortes et confuses. Ces voix, semblant appartenir à des personnes de tous âges, discutaient dans un langage inconnu, transformant le calme nocturne en un vacarme terrifiant.

Le plus déconcertant était que ces bruits semblaient provenir de divers endroits du village, tantôt proches, tantôt lointains, sans que l’on puisse en identifier la source. Le phénomène s’est répété à trois reprises durant l’année, et environ quinze récits similaires ont été recueillis par le curé, témoignant de l’ampleur et de la récurrence de ces bruits mystérieux.

L’affaire a pris une telle dimension qu’elle a été rapportée dans une revue littéraire de l’époque, le « Mercure de France », attirant l’attention bien au-delà des frontières du village.

Aujourd’hui encore, les mystérieux bruits d’Ansacq restent un sujet de fascination. Des théories ont été avancées, allant des superstitions locales aux phénomènes naturels inexpliqués, mais aucune explication définitive n’a été trouvée. Ce récit, qui a survécu à l’épreuve du temps, continue de défier notre compréhension et alimente l’imaginaire collectif autour des mystères inexpliqués.

Pour ceux qui sont intrigués par les événements qui dépassent la rationalité, l’histoire des bruits d’Ansacq est un rappel que le monde est plein de mystères, certains restant peut-être à jamais hors de portée de notre entendement.