Les pétroglyphes du lac Onega, situés en République de Carélie en Fédération de Russie, sont parmi les plus fascinants et les plus mystérieux de l’art rupestre néolithique. Datant d’environ 6 000 à 7 000 ans, ces gravures sur roche sont un témoignage précieux de la culture préhistorique en Fennoscandie.
Avec plus de 4 500 images gravées, le site d’Onega est l’un des plus grands ensembles de pétroglyphes en Europe. Les figures représentent principalement des oiseaux, des animaux, des formes mi-humaines et mi-animales, ainsi que des symboles géométriques qui pourraient être interprétés comme des représentations du soleil et de la lune.
Mais une question demeure : ces images sont-elles simplement l’expression artistique d’une civilisation ancienne ou cachent-elles des indices d’une visite extraterrestre ? Certains ufologues et amateurs de théories du paléocontact suggèrent que les figures anthropomorphiques et les symboles géométriques pourraient être des représentations d’êtres venus d’ailleurs. Ces interprétations sont souvent inspirées par la ressemblance de certaines figures avec les descriptions modernes d’extraterrestres, telles que de grands yeux ou des formes de tête inhabituelles.
Cependant, les experts en archéologie et en histoire de l’art tendent à interpréter ces images comme des représentations symboliques ou spirituelles, reflétant les croyances et les mythes de l’époque. Les figures mi-humaines et mi-animales pourraient représenter des divinités ou des esprits du chamanisme néolithique, et les symboles solaires et lunaires pourraient être liés aux cycles naturels et aux rituels agricoles.
En l’absence de preuves concrètes soutenant l’hypothèse d’une visite extraterrestre, il est prudent de considérer les pétroglyphes d’Onega comme un héritage culturel et historique de l’humanité, plutôt que comme des signes d’une intervention extraterrestre. Ces œuvres d’art rupestre restent un sujet de fascination et de spéculation, mais elles sont avant tout un lien précieux avec nos ancêtres et leur vision du monde.