La tablette de Dispilio est un artefact archéologique fascinant qui continue de captiver les chercheurs et les amateurs d’histoire. Découverte en 1993 près du village moderne de Dispilio, sur le lac Kastoria en Grèce, cette tablette en bois gravée de marques inscrites est un témoignage rare de la communication préhistorique.


Découverte et Datation


La tablette a été mise au jour lors des fouilles dirigées par George Hourmouziadis, professeur d’archéologie préhistorique à l’Université Aristote de Thessalonique. Grâce à la datation au carbone 14, la tablette a été datée à environ 5202 av. J.-C. (± 123 ans), ce qui la place au cœur du Néolithique.


Un Site Occupé Longtemps


Le site de Dispilio lui-même révèle une occupation humaine continue depuis les dernières étapes du Néolithique moyen (5600-5000 av. J.-C.) jusqu’au Néolithique final (3000 av. J.-C.). Les découvertes incluent des céramiques, des éléments structurels en bois, des restes de passerelles en bois, des graines, des os, des figurines, des ornements personnels, des flûtes et, bien sûr, la fameuse tablette.


Un Témoignage Unique


La tablette de Dispilio est particulièrement remarquable car elle porte des marques qui pourraient représenter une forme d’écriture ou de symbolisme. Cependant, ces marques n’ont pas encore été déchiffrées, ce qui ajoute à l’énigme entourant cet objet. La tablette a subi des dommages lorsqu’elle a été exposée à l’environnement riche en oxygène en dehors de la boue et de l’eau où elle avait été immergée pendant longtemps, et a donc été placée sous conservation.


En Attente de Publication


À ce jour, la publication académique complète de la tablette attend toujours l’achèvement des travaux de conservation. Cela signifie que les chercheurs et les historiens attendent avec impatience de pouvoir étudier plus en détail cet artefact et peut-être percer les secrets de son langage gravé.


Conclusion


La tablette de Dispilio reste un trésor archéologique précieux, offrant un aperçu de la vie et de la communication des sociétés néolithiques. Alors que les chercheurs continuent de travailler sur sa conservation et son étude, nous pouvons espérer que de futures découvertes nous éclaireront davantage sur les origines de l’écriture et les premières civilisations européennes.