Récemment une importante fuite dans le toit de la Chapelle Ste Marie de Sion va obliger l’Ethiopie à effectuer des réparations. Cette situation pourrait forcer l’Eglise d’Ethiopie à sortir l’Arche d’Alliance de l’Eglise…
L’Arche selon la Bible, contient les Dix Commandements de Dieu donnés à Moïse sur le mont Sinaï aurait été conservée à Axoum, dans la chapelle de la Tablette, adjacente à l’église Sainte-Marie de Sion, depuis les années 1960. Si certaines personnes émettent des doutes sur cette explication, pour les habitants d’Ethiopie, le célèbre artefact se trouverait bien dans cette chapelle.
Une seule personne a le droit d’entrer dans la chapelle contenant l’arche mais les récents événements pourraient permettre au grand public de voir la célèbre relique.
En effet, une importante fuite au niveau du toit s’est produite. Ce lieu saint a été recouvert par une bâche. Les dégâts d’eau pourraient signifier que l’Arche sera déplacée pour la première fois depuis des décennies, donnant aux fidèles religieux et aux aventuriers une chance de la voir.
Le photographe britannique Tim Makins, 54 ans, photographe de voyage pour des publications comme Lonely Planet, a découvert que l’église avait provoqué une fuite lors d’un voyage en Éthiopie en septembre dernier. Il croit que le déplacement de l’Arche pourrait être l’un des meilleurs moyens de découvrir s’il y a une vérité dans les revendications de l’État d’Afrique de l’Est.
L’arche d’Alliance reste l’un des artefacts les plus célèbre de l’histoire. Si certaines personnes pensent qu’elle n’existe pas, sa découverte ou sa révélation pourrait être l’une des plus grandes découvertes de tous les temps.
La légende de l’arche d’alliance suscite de nombreuses polémiques et bien malin qui saurait dire ou elle se trouve si tant est qu’elle existe réellement.
Sa recherche a alimenté l’imaginaire populaire, dont le film «Les Aventuriers de l’arche perdue». Deux éminents chercheurs ( Israël Finkelstein – archéologue et Thomas Römer – professeur au Collège de France) auraient retrouvé sa trace sur une colline à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Elle aurait séjourné 20 ans dans un temple désormais enfoui sous des couches de ruines.
La description de sa fabrication (pour les bricoleurs) se trouve dans la Bible livre de l’Exode, chapitre 25 , versets 10 à 21. Le livre de l’Exode est le deuxième livre de la Bible et de l’Ancien Testament.
Parmi toutes ces légendes en voici 2 qui méritent notre attention :
Si l’on se limite aux textes bibliques, d’après le canon des écritures juives, il semblerait que l’Arche, après avoir résidé de nombreuses années dans le temple de Salomon, ait purement et simplement disparu.
Dans le second livre des Macchabées Jérémie aurait assisté ou participé au camouflage de l’arche lors de la destruction de Jérusalem au VIe siècle avant l’ère chrétienne. Il aurait emporté l’Arche d’alliance dans la montagne où Moise était monté avant de mourir pour la dissimuler dans une grotte dont il a obstrué l’entrée.
Le récit de l’Arche en Éthiopie se fonde sur une épopée médiévale, le Kebra Nagast, livre du XIVe siècle fondant le mythe étiologique de la royauté salomonide : l’Arche aurait été offerte par Salomon à la reine Makeda de Saba à la suite d’une visite à Jérusalem. Elle aurait ensuite été dérobée et emmenée en Éthiopie par Ménélik, le fils que la reine a eu avec Salomon.
La tradition du Kebra Nagast affirme par ailleurs que l’Arche se trouverait toujours dans le saint des saints d’une église chrétienne située à Aksoum : l’église Sainte-Marie-de-Sion.
Selon le témoignage de plusieurs gardiens de la chapelle de la tablette, la relique ne serait pas l’Arche mais un tabot vénéré depuis des siècles, consistant en une grande tablette blanche qui pourrait être une pierre d’autel sacrée.
Tabot, se réfère à une réplique des tables de la Loi, sur laquelle les dix commandements de la Bible sont inscrits utilisé par l’Église éthiopienne orthodoxe. Tabot peut aussi être utilisé pour faire référence à une réplique de l’Arche d’alliance.
Vidéo documentaire : https://www.youtube.com/watch?v=mRzRE8ig0P0
Max
En effet, il existe pas mal de doute sur la présence de l’arche en Ethiopie.
Il existe pourtant des traces assez étranges sur une île dans la région d’un hotel qui aurait pu recevoir l’arche.
Si on redécouvrait l’arche, il serait difficile de déterminer à qui elle pourrait revenir. Un tel objet aurait une porté à la fois historique et religieuse qui serait sans précédent.