Si la Nouvelle-Orléans est connu pour ses carnavals, Delphine Lalaurie et le jazz, il semble que des lieux tel que le manoir Gardette-Lepret mériterait d’être eux aussi connu…

Au milieu du quartier français de la Nouvelle-Orléans se trouve un manoir dans la plus pure tradition créole classique. Cette élégante demande se trouve au 716 rue Dauphine. Mais cette belle demeure semble posséder un obscure passé.

Si vous passiez près de cette maison en 1836 vous auriez sentie une terrible odeur de sang…

En 1836, un passant se promenait près du manoir qui à cette époque appartenait à Jean Baptiste LePrete. Il sentie une terrible odeur de sang. Il baissa les yeux et aperçut du cramoisi qui coulait de la porte. Quand il s’est frayé un chemin à l’intérieur, il a découvert un spectacle des plus horrible.

Des dizaines de corps déchiquetés étaient éparpillés dans la cour : hommes, femmes, jeunes garçons. Les victimes ont été si gravement mutilées qu’il était non seulement impossible de dire à qui appartenait quelle partie du corps, mais les parties elles-mêmes étaient perdues dans une mer de rouge.

Il découvrit des taches de sang sur les murs et les planchers de la maison. De la chair et du sang étaient répandu dans les pièces de la maison. Un homme avait été enterré vivant et était mort en se frayant un chemin hors du sol.

L’homme au centre de la cour était, disait-on, le frère d’un sultan ottoman. Il était une sorte de prince mineur qui s’était enfui aux Amériques, avait loué le manoir à LePrete et, quelques jours après son emménagement, avait inauguré un entourage qui ferait rougir l’organisateur de fête le plus fou de Bourbon Street. De lourds rideaux bloquaient les fenêtres et de la musique sortait de la maison jour et nuit. Des rumeurs ont circulé sur des fêtes sauvages, des orgies et pire encore. Les voisins se sont plaints du bruit et ont remis en question la présence de tant de personnes dans une maison.

Certains habitants de la Nouvelle-Orléans soupçonnaient des pirates ou des criminels de rue d’être à l’origine de la folie meurtrière de Gardette-LePrete. Une autre théorie soutenait que l’agresseur était venu à la demande du frère royal de la victime. Préoccupé par la perte d’une grande partie de son harem, le sultan a mis sur pied une équipe de primes qui a recherché son frère égaré, l’homme qui serait finalement retrouvé enterré vivant dans la cour du manoir.

Malheureusement, aucune explication n’a été trouvé pour ce terrible massacre. Le mystère sur ces terribles meurtres reste entier…

Depuis les propriétaires de la maison racontent entendre des bruits étranges, des grincements et des sons dont on ne trouve aucune explication rationnelle…