Une étrange momie a été découverte a été découverte en 2011 au Pérou. De nombreux spécialistes restent stupéfait par sa forme…
Cette momie a été découverte sur le site de la cité d’Andahuaylillas dans une province du sud de Quispicanchi.
Même si la découverte d’une momie est quelque chose de courant celle-ci a un certain nombre de particularité étonnante. En effet cette petite momie d’environ cinquante centimètres reste une énigme pour certain anthropologue.
La tête du cadavre est de très grande taille, assez semblable aux autres crânes qui ont eut le crâne allongé et que l’on a découvert à plusieurs reprises sur des restes précolombiens. La fontanelle, reste visible ce qui est une caractéristique des très jeunes enfants. Chose étrange les orbites des yeux sont de très grande taille, supérieur à ceux des être humain. De plus des molaires sont présentes alors que celle-ci n’apparaissent que sur des individus beaucoup plus âgés.
Pour certains anthropologistes il ne s’agirait pas de reste d’un être humain. Des scientifiques Russes et espagnoles veulent effectuer des recherches plus en avant. L’un des orbites contient ce qui pourrait être les restes d’un globe oculaire momifié ce qui permettra de faire une analyse ADN des restes et peut être de levé le voile sur l’origine de ces étranges restes humanoïdes.
Même si la pratique de la modification de la forme du crâne existait en Amérique latine à la période de ces restes, il subsiste quand même les molaires qui n’auraient pas du être encore visible ainsi que la taille des orbites très supérieure à ceux d’un homme normale. Il ne reste plus qu’à espérer que les analyses ADN pourront nous en dire plus
A la fin tout est dit : « Il ne reste plus qu’à espérer que les analyses ADN pourront nous en dire plus »
La déformation artificielle du crâne des nouveau-nés est une antique tradition universelle. De l’Europe aux Amériques en passant par l’Afrique, l’Asie, l’Océanie, aucune région n’échappa au modelage crânien.
Les plus anciennes traces de cette pratique remonteraient aux environ de 45000 av. J.-C. en Irak. Mais les chercheurs débattent toujours d’éventuelles déformations sur les fragments de crânes découverts.
Sur le continent américain, cette coutume accompagne le développement des communautés andines depuis au moins le VIe millénaire av. J.-C. et devient une pratique quasi généralisée. Sur une collection de 500 squelettes d’origine péruvienne conservés à Paris, seuls 60 ne présentent pas de déformation. Dans de nombreux sites fouillés en Mésoamérique, les individus au crâne déformé constituent plus de 90 % des cas observés. Au Mexique, le plus ancien crâne déformé découvert par les archéologues daterait de 8500-7000 av. J.-C.
En Amérique du Sud, les déformations crâniennes se seraient plus sûrement développées sur la côte pacifique vers 3500-3000 av. J.-C.
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Certaines sociétés en firent un usage remarquable. La culture Chinchorro (v. 7000 av. J.-C. à v. 1100 av. J.-C.), établie de l’extrême nord du Chili et au sud du Pérou, pratiqua une forme très prononcée de déformation à partir du IIIe millénaire. Plusieurs groupes ethniques adoptèrent ces coutumes dont les plus connues sont les cultures Paracas (600 av.-100 ap. J.-C.), Nazca (200 av.-600 ap. J.-C.) ou encore Tiwanaku (v.700-v.1200 ap. J.-C.) autour du lac Titicaca.
Ces pratiques restent toujours vivaces dans ces régions lorsque les Incas dominent une grande partie de la Cordillère à partir du milieu du XVᵉ siècle. Un certain nombre de communautés sous leur domination avaient depuis longtemps pour habitude de déformer artificiellement l’occiput des nourrissons, à l’instar de leurs vainqueurs.
Mais pourquoi les Incas déformaient-ils les crânes ?
Le modelage crânien permet de distinguer les peuples entre eux, imprime de manière indélébile dans le corps l’appartenance à un groupe, pare et embellit les individus, marque le statut social, renvoie vers la religion, la cosmologie, les croyances et les rites d’initiation.
Voici quelques méthodes utilisées pour déformer le crâne :
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Manipuler la tête, partie la plus visible et la plus exposée du corps, est un signal fort. C’est un langage symbolique extrêmement important et les populations péruviennes n’y firent pas exception.
Max