Le marais d’Okefenokee est l’un des plus grand au monde. Entre les sables mouvants et les animaux sauvages que l’on connait, une mystérieuse attaque aurait eu lieu au XIXe siècle…
Nous sommes en 1829, deux hommes qui vivait en bordure du marais avait décidé d’explorer cette zone. A l’époque l’endroit restait encore sauvage et assez mystérieux contrairement à notre époque. Ils découvrirent une mystérieuse empreinte d’environ quarante-cinq centimètres de long sur une vingtaine de large. Les deux hommes sont rentré à leur cabane de peur de croisé la terrible créature qui avait laissé cette empreinte.
Les deux hommes ont raconté leur étrange histoire à d’autres personnes vivant sur le marais et bientôt un groupe de sept hommes a décidé de retourner dans le marais pour traquer l’énorme créature. Après quelques semaines, le groupe était à l’endroit où les deux hommes ont trouvé l’empreinte géante, Elle était toujours là. Comme il était tard dans la journée, les hommes se sont installés, prévoyant de poursuivre la chasse le lendemain.
Quelques instant plus tard après avoir installé le camp, une bête gigantesque arriva dans le camp. La créature mesurait environ quatre mètres de haut et était couverte d’une épaisse fourrure. Ils lui tirèrent dessus mais, même blessé l’animal continua son assaut.
Sur les sept hommes présent, deux seuls réussir à survivre. Finalement la créature aurait été abattue. Elle aurait poussé de terrible râle d’agonie. Les deux survivants se seraient enfuie de peur que l’agonie attire d’autres de ces animaux.
Personne ne sait de quel type d’animal il s’agissait. Certaines personnes pensent qu’il pourrait s’agir d’un Bigfoot. La source d’origine est un homme politique de Milledgeville. L’information avait été publiée en janvier 1829.
Il y a de nombreuses incohérences dans cette histoire à commencer par l’empreinte.
N’importe animal bipède ou quadrupède laisse une série d’empreintes en se déplaçant et non pas « une » empreinte. Les chasseurs suivent ensuite ces empreintes pour localiser la créature.
Nous sommes dans un marais et lorsqu’on installe un camp (surtout avant la nuit) il est nécessaire de faire du feu en premier lieu afin d’éloigner les moustiques et les bêtes sauvages.
La bête est abattue après avoir fait 5 victimes, les 2 survivants s’enfuient, mais ensuite personne ne revient voir ce qu’il reste du campement.
Plus sérieusement en fouillant 90 secondes dans les journaux américains du début du XIXe siècle, vous trouverez probablement au moins une histoire de créature mystérieuse (les serpents de mer étaient une spécialité de la Nouvelle-Angleterre). Bien que nous aimions toujours les monstres marins, l' »homme sauvage des bois » est aujourd’hui plus populaire, sous le nom de « Bigfoot », « Skunk Ape », « MoMo », ou toute autre variante régionale moderne.
Grand, poilu, pieds nus, l’homme sauvage n’a pas beaucoup changé en 200 ans. Le public n’a pas changé non plus, car il semble apprécier le scepticisme qui se mêle à l’idée qu’il y a peut-être vraiment quelque chose dans les bois.
Une tradition des Indiens Creek veut qu’il existe, dans les ténèbres sans piste du marais d’Okefenokee, une île d’une beauté enchanteresse, plus heureuse que tout autre endroit sur terre. Alors que l’on pense généralement que ce marécage obscur – cette mer noire d’Averne, qui ne contient rien de plus élevé dans l’ordre des êtres que d’innombrables essaims de moustiques, de serpents, de grenouilles et d’aligators – les Indiens disent que dans le paradis terrestre de cette île vit une race de mortels aux dimensions surhumaines et à la beauté incomparable.
Le reste de l’histoire nous la connaissons, ils prirent la fuite et revinrent chez eux avec le récit de leurs aventures.
L’histoire du rapport, telle que racontée ci-dessus, est une question de fait, et sa véracité est accréditée, nous dit-on, par des personnes vivant sur les bords de ce marécage, et dans le voisinage des aventuriers survivants.
La « source d’origine » étant un homme politique, comme chacun sait il n’y a rien de moins crédible que la parole d’un homme politique.
Cette histoire – copiée d’un journal de Géorgie – est un classique. Il y a la bête énorme (13 pieds de haut !); il y a de l’action (cinq hommes décapités !); c’est tout simplement une grande histoire.
Mais s’agit-il d’une histoire vraie ? Eh bien, elle n’était certainement pas destinée à être prise au pied de la lettre. Les premiers journaux n’imprimaient pas toujours uniquement des nouvelles ; les premiers rédacteurs ne faisaient certainement pas de recherches approfondies sur les histoires. Certaines histoires ultérieures d’hommes sauvages sont clairement des farces.
« Une histoire de géant » (tiré du Connecticut Herald [New Haven, Connecticut] 26 [3 février 1829] : p. 3, col 3.)
Max