Runcorn est une petite ville anglaise près de Liverpool. En 1952 une série d’événement dans une maison en fera le lieu d’une terrifiante activité de Poltergeist…
Sam John est un homme de 68 ans, il vit avec a belle-fille Lucy, son petit-fils adolescent John Glynn, la sœur de John, Eileen, âgée de huit ans, et une locataire âgée nommée Ellen Whittle. La petite maison était bondée : Sam et son petit-fils partageaient une chambre, avec Lucy et Eileen dans une autre. La locataire, Ellen Whittle, avait sa propre chambre.
Tout la maison vit tranquillement jusqu’en août 1952. Le file de Lucy et sa femme vienne à ce moment-là rendre visite à la famille. Lucy et Eileen ont donné leur chambre aux invités et ont dormi dans un deuxième lit emménagé dans la chambre de Sam et John. Une nuit, le quatuor a été réveillé par des sons de grattage provenant de la commode de la chambre à coucher. Au départ, ils ont pensé à la présence d’un rongeur mais il n’y avait aucun animal dans la chambre. Ils se recouchèrent mais les bruits recommencèrent.
Au cours des nuits suivantes, les troubles ont rapidement progressé au son de frapper aux murs. La commode a commencé à trembler violemment, et ses tiroirs s’ouvriraient et se fermaient inexplicablement. Puis d’autres meubles ont commencé à bouger d’eux-mêmes.
Ne trouvant pas la source de ces étranges bruits, la famille décida de contacter les autorités. Trois officiers ont été accueillis par la vue d’un grand coffre qui rebondissait joyeusement dans la pièce. Les policiers s’essayèrent sur le coffre pour le bloquer mais en vain. La police n’a pas trouvé la cause du déplacement de ce meuble. Finalement, ne pouvait arrêter des meubles, ils souhaitèrent bonne chance à la famille avant de partir.
Les habitants de la maison demandèrent à un médium de venir les aider. Philip Francis vint sur place afin d’aider la famille. Il fit des séances de spiritisme durant trois semaines. Finalement tout sembla rentrer dans l’ordre et l’activité sembla cesser.
Mais quelques temps après, les bruits recommencèrent et l’armoire se remis en mouvement. Le fait que la majeure partie des perturbations se soit produite la nuit, lorsque toutes les lumières étaient éteintes, a naturellement conduit à supposer que tout le tumulte était un canular. Comme John Glynn, 17 ans, semblait être au centre d’une grande partie de l’activité, il est devenu le principal suspect. Cependant, plusieurs témoins extérieurs ont juré qu’ils avaient vu la commode et d’autres articles ménagers bouger de leur propre chef alors que John n’était nulle part dans les environs. Finalement aucun membre de la famille pu être mise en cause.
L’activité s’intensifia. Les membres de la famille et les visiteurs ont été bombardés d’articles tels que des horloges et des livres. Il semblait que tout ce qui jetait les objets leur visait délibérément. Lorsque la maisonnée essayait de dormir, ils trouvaient leurs oreillers soudainement arrachés sous eux, ou ils étaient complètement jetés du lit. Les vêtements étaient mystérieusement déchirés. Les tiroirs de la commode ont été retirés et leur contenu grossièrement jeté sur le sol.
Finalement, le phénomène cessa en décembre de la même année. Étonnamment, l’activité s’arrêta au moment où Ellen Whittle fut victime d’une chute mortelle.
A cette même époque, Sam travaillait dans une ferme appartenant à Harold Crowther. Durant la période d’activité, des phénomènes similaires se produisait à la ferme. Harold raconte avoir vu le fantôme de son défunt beau-père. Quelques temps plus tard, 53 de ces porcs décédèrent sans explication. Crowther et sa femme ont commencé à voir une forme ressemblant à un grand nuage noir avec « deux griffes sortant du dos » planant au-dessus de la ferme. Une fois, il flottait même dans leur cuisine. Crowther a insisté sur le fait qu’il avait vu ce même « nuage » au-dessus de la maison Jones. L’activité cessa elle aussi en même temps…
Quelques précisions sur cette affaire qui a fait grand bruit à l’époque.
Cette chose, quelle qu’elle soit, semblait vouer sa colère à John Glynn Jones.
Il ne se passait pas une nuit sans que John soit tiré de son lit et violemment jeté à terre.
Des objets ménagers étaient jetés sur le jeune homme. Finalement, le désespoir s’est installé et la famille a commencé à perdre l’espoir que quelqu’un puisse les aider.
Le médium spirite Mr Francis pensait pouvoir communiquer avec le fantôme et le convaincre d’arrêter de terroriser John et sa famille.
Malheureusement, les efforts de Mr Francis n’ont fait qu’empirer les choses.
Quelques instants après le début de la séance, le poltergeist s’en est pris au médium et au clan Jones.
Deux Bibles, un album photo et un flacon de pommade ont volé dans la pièce et se sont écrasés contre le mur.
C’est à ce moment-là qu’une aide réelle est arrivée de Londres.
Le révérend WH Stevens, un pasteur méthodiste, est envoyé par la Society For Psychical Research de Londres.
Il avait entendu parler des événements survenus dans la maison de Runcorn et pensait que ses années d’expérience lui seraient d’une aide précieuse.
En entrant dans la maison, le poltergeist salue l’enquêteur chevronné en lui lançant un dictionnaire à l’arrière de la tête.
Stevens savait exactement ce qui se passait dans la maison et savait comment y faire face.
Il a expliqué que l’activité n’était pas causée par un spectre vengeur mais plutôt par un poltergeist.
Stevens a poursuivi en disant que le jeune John était involontairement à l’origine de cette activité psychique incontrôlée en raison de ses frustrations liées à son entrée dans l’armée.
John avait également du mal à passer de l’enfance à l’âge adulte.
Lorsque John Glynn Jones est finalement parti à l’armée, la force psychique violente a brusquement cessé.
Une fois le poltergeist parti, les dommages qu’il a causés ont été estimés à environ 20 000 £.
Et on pense également que le poltergeist pourrait être responsable de la mort de Mme Whittle.
Lorsque son corps a été découvert en bas de Runcorn Hill, on a pensé qu’elle avait provoqué la colère du poltergeist. Bien sûr, cela ne peut jamais être prouvé.
L’activité qui a été connue sous le nom de « Byron Street Thing » est peut-être l’un des poltergeists les plus violents jamais enregistrés.
Même si elle n’a pas causé la mort de la vieille Mme Whittle, elle a détruit des biens et mis à vif des nerfs que les habitants de Runcorn n’oublieront jamais.
Max