Il existe de nombreuses légendes de fées partout dans le monde, mais certaines ne seraient pas aussi gentilles que ça…
Les légendes de fées sont récurante partout dans le monde. Mais en Ecosse et en Irlande une légende parle de Leanan Shee. Ce nom signifie la maîtresse des fées. Son nom vient des mots gaéliques amoureuses et tumulus.
D’après les anciens récits, ces êtres féériques enchanteraient les êtres humains
En leurs jetant un sort. Elles cherchent à les épouser. Si jamais la victime se refuse à elle, elle devient son esclave. Elles absorberaient leur énergie jusqu’à que la proie ne soit plus qu’une enveloppe vide et le rejèterais ensuite à la faveur d’un autre.
Il existe aussi les Magillycuddy. La légende est ancienne mais elle a été mise au devant de la scène en 1963 lors d’une conférence sur le Folklore. Sean O’Sullivan a déclaré qu’il avait entendu parler d’un château gardant un col de montagne, haut dans les lattes, habité par des créatures féeriques buvant du sang. Le nom de cet endroit était Dun Dreachfhoula. Ces fées se nourriraient du sang de leur victime.
Dans les années 1930, Tim Murphy, un collectionneur de la Irish Folklore Commission a raconté une curieuse histoire. Dans la paroisse de Sneem, un homme aurait épousé une femme qui avait des liens avec les fées. Elle refusait de manger de la nourriture dans leur maison. La nuit, elle quittait le domicile. Elle se rendait ensuite dans le cimetière où elle déterrait les corps afin de boire le sang des défunts et manger leur chair.
Ces légendes restent tenace dans certaines campagnes dans le nord de l’Europe. Les fées restent très présentent dans les esprits. Même si pour la plupart elles sont bénéfiques, certaines semblent ne pas être si amicales que ça…
Dun Dreachfhoula, prononcé significativement Drac-ola ou Dracula, et signifiant le fort du sang maléfique parfois traduit par le fort du visage de sang.
Malheureusement, O’Sullivan n’a fait aucune autre référence à l’emplacement du lieu, que ce soit dans ses conférences ou dans ses livres.
Par exemple, il n’apparaît pas dans son livre le plus célèbre, Irish Wake Amusements (Amusement de la veillée irlandaise) et il est mort sans jamais révéler où il pouvait se trouver.
Plusieurs universitaires ont tenté de le localiser mais l’examen le plus minutieux des sites de la baronnie de Kilkeron dans laquelle se trouvent les MacGillycuddy’s Reeks ne révèle rien.
Pourtant, les récits de consommation de sang et de chair ont persisté dans la région jusqu’au XXe siècle.
En Irlande , une baronnie est une subdivision historique d’un comté, analogue aux centaines en lesquelles les comtés d’Angleterre étaient divisés.
Les baronnies étaient principalement des unités cadastrales plutôt qu’administratives.
Les MacGillycuddy’s Reeks est une chaîne de montagne située dans le comté de Kerry dans le sud-ouest de l’Irlande, cette chaîne se trouve dans la péninsule d’Iveragh au sud-ouest de Killarney.
La fin de l’histoire de Tim Murphy dit ceci :
Le mari l’a suivie jusqu’au cimetière où il l’a confrontée à un vampire : « Tu ne voulais pas manger la bonne viande ou boire la bonne bière à ta propre table, mais tu venais ici la nuit pour manger ce dîner immonde », lui a-t-il dit.
Cependant, à ce stade, l’histoire de Murphy devient confuse et se mêle à un autre conte, et le sort de ces fées vampires n’est pas clair.
Max