L’hôtel de Gálvez à Galvesto, est réputé pour être hanté. Ce qui reste le plus surprenant dans cette demeure reste l’étrange portrait de Bernardo de Gálvez…
L’ancien chef militaire Bernardo de Galvez a combattu au XVIIIe siècle pour les colonies américaines. Il est mort en 1768. Dans l’ancienne demeure on peut trouver un ancien portrait de ce militaire. Ce tableau est accroché au bout d’un couloir de l’hôtel Gálvez.
Certaines personnes affirment que cette peinture est hantée. En effet, de nombreux visiteurs ont signalé les yeux du portrait les suivaient alors qu’ils descendaient le couloir. Ils signalaient également des zones froids à l’approche du tableau.
Il semble aussi qu’il est très difficile d’obtenir une photo de l’œuvre. Elles ressortent flou s’ils n’ont pas demandé la permission de l’ancien défunt. Une équipe d’enquête paranormale s’est en fait rendue à l’hôtel Galvez dans ce but précis et affirme que toutes leurs photos initiales étaient floues ou déformées – ce n’est qu’après avoir demandé verbalement la permission qu’elle a capturé une image claire.
Comme souvent difficile de faire la part des hoses entre le mythe et la réalité…
Je n’ai pas trouvé qu’il était flou ni si effrayant que ça, c’est juste que des petits malins se sont amusés à lui accentuer le blanc des yeux comme l’image de l’article.
En réalité le voici tel quel :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/69/Portrait_of_Bernardo_de_G%C3%A1lvez.jpg
On parle d’effet Mona Lisa pour désigner un portrait (une peinture ou une photographie) qui donne la sensation que les yeux de la personne représentée sont rivés sur l’observateur.
Cet effet fonctionne indépendamment de sa position, de sa distance et de son angle par rapport à l’image .
C’est l’Université de l’Ohio qui a démontré qu’une peinture nous apparaît de la même façon, quel que soit l’angle sous lequel on le regarde.
Ce phénomène est en partie lié aux jeux d’ombres et de lumière qui déterminent la perspective et la profondeur.
A la différence de la vie réelle, ces nuances sont « fixes » sur un tableau (ou une photo).
En résumé, si un personnage a été peint dans une position où il nous regarde, on aura toujours l’impression qu’il nous regarde, quel que soit l’angle.
En revanche, s’il a un regard fuyant, jamais il ne nous regardera les yeux dans les yeux.
Max