En 1871 et 1872, d’étranges phénomènes se sont déroulés à Peckham, au sud de Londres, et dans ses environs, ces phénomènes étaient liés à un fantôme…

En novembre et décembre 1871, un « fantôme » avait brisé des fenêtres la nuit, mais ce vandalisme a cessé après l’arrestation d’un « étranger » avec une fronde. En avril et mai 1872, il y eut une nouvelle épidémie de bris de vitres, imputée à une jeune fille de 13 ans nommée Nott, qui fut prise en flagrant délit et condamnée à une lourde amende le mois suivant.

En octobre de la même année, plusieurs personnes ont vu une silhouette vêtue de blanc, qui rôdait dans les ruelles de Peckham, effrayant les femmes en faisant des bruits sinistres ou en les attrapant par derrière.

Un certain nombre de personnes ont vu le fantôme, qui a été décrit comme étant très grand, entre 1,80 m et 2,80 m selon le niveau d’ivresse des témoins, et avec un visage très effrayant. Certains ont accrédité le fantôme avec des cornes.

D’après les témoins, le fantôme produisait des bruits étranges et arrivait à sauter par-dessus les clôtures.

À Peckham, les gens se sont mis à chercher le fantôme. Un groupe d’ouvriers devenus justiciers décida d’attraper l’homme qui effrayait les enfants. Ils ont vu un homme étrange à proximité, qui jetait des pois sur les volets d’une maison, comme le fantôme était censé l’avoir fait.

Ils l’ont poursuivi jusqu’à une maison, où il a ensuite été placé en garde à vue par un agent de police. Le suspect s’est avéré être Joseph Munday, sans domicile fixe et sans emploi, décrit comme un homme à l’allure singulière portant une grande perruque bouclée.

Un certain nombre de petits pois ont été trouvés dans ses poches ; il a déclaré les avoir achetés pour les manger. Il n’avait pas d’explication pour l’étrange vêtement qu’il portait.

Deux enfants l’ont identifié comme le « fantôme » qu’ils avaient vu, et comme Munday, sans ressources, ne pouvait pas payer de caution, il a été condamné à six mois de prison.

Une dizaine de jours après son arrestation, un homme vit lui aussi l’étrange apparition devant son chariot. L’entité poussait des cris et des hurlements terrifiants.

Était-ce un imitateur ? Est-ce que Munday était le coupable ? Les attaques semblent s’être arrêté ensuite sans véritable explication…