C’est en décembre 1900 que des marins contactent les garde-côtes car le phare des îles Flannan n’est pas allumé. On découvrira plus tard que les gardiens ont mystérieusement disparu…
C’est le 15 décembre qu’un navire passant de Philadelphie vers Leith se rend compte que le phare est éteint malgré les mauvaises conditions climatiques. L’équipage signalera aux autorités le 18 décembre. Le navire de relève du phare, ne put quitter le port comme prévu le 20 décembre en raison du mauvais temps ; il n’atteignit l’île que le 26 décembre à midi.
Dans le phare, il y a trois gardiens, James Ducat, Thomas Marshall et Donald McArthur. À leur arrivée, l’équipage et le responsable des secours ont constaté que la hampe du drapeau n’avait pas de drapeau, que toutes les boîtes de provisions habituelles avaient été laissées sur l’embarcadère pour être réapprovisionnées, et plus inquiétant encore, aucun des gardiens de phare n’était là pour les accueillir.
Ils envoyèrent une chaloupe et Joseph Moore, le gardien des secours, est débarqué seul. Il trouva la porte d’entrée de l’enceinte et la porte principale toutes deux fermées, les lits défaits et l’horloge arrêtée. De retour à l’embarcadère avec cette triste nouvelle, il remonta ensuite au phare avec le second et un marin. Ils découvrirent que les lampes avaient été nettoyées et remplies. Ils découvrirent un seul ciré sur les trois montrant qu’un des gardiens était sorti sans le sien .Le seul signe de quelque chose qui s’était mal passé dans le phare est une chaise renversée près de la table de la cuisine. Il n’y avait aucune trace des gardiens, ni à l’intérieur du phare ni ailleurs sur l’île. L’horloge était arrêtée et tout laissait penser qu’il y avait eu un drame une semaine avant.
Dans le journal du phare, on peut lire :
le 12 décembre, Thomas Marshall écrivait à propos de « vents violents que je n’ai jamais vus depuis vingt ans ». Il a également signalé que James Ducat avait été très silencieux et que Donald McArthur pleurait. McArthur était un marin vétéran avec une réputation d’être un homme dur, il serait donc étrange pour lui de pleurer en réponse à une tempête.
Le 13 décembre, le journal indiquait que la tempête faisait toujours rage et que les trois hommes étaient en train de prier. C’était également étonnant, car les trois hommes étaient des gardiens de phare expérimentés qui savaient qu’ils se trouvaient dans une structure sécurisée à quarante-cinq mètres au-dessus du niveau de la mer et auraient dû savoir qu’ils étaient en sécurité à l’intérieur.
En outre, aucune tempête n’avait été signalée dans la région les 12, 13 et 14 décembre.
Le 15 décembre : ‘Tempête terminée, mer calme. Dieu est au-dessus de tout. »
D’après les preuves les autorités furent convaincus que les hommes étaient en service jusqu’à l’heure du dîner, le samedi 15 décembre, et qu’ils sont allés chercher une caisse dans laquelle les cordes d’amarrage ont été conservées.Il semble que les hommes aient sécurisé dans une crevasse dans le rocher à environ 34 m au-dessus du niveau de la mer, et qu’une forte marée s’est précipitée sur la paroi du rocher, est passée au-dessus d’eux et est descendue avec une force immense, et les a balayés complètement.
James Ducat et Thomas Marshall étaient descendus sur le débarcadère ouest et que Donald McArthur avait quitté le phare alors qu’il était en chemise. Il a été noté que quiconque laissait la lumière en dernier et sans surveillance enfreignait les règles de NLB. Il a également été noté que certains des dommages causés à l’embarcadère ouest étaient très endommagé. Il y avait donc eu une tempête même si elle n’avait pas été annoncée par les prévisions. Ou bien quelque chose avait détruit l’embarcadère. Dans tous les cas les dégâts étaient énormes.
Même si cette explication rassura les familles, elle n’explique pas tout. En effet pourquoi les hommes sont-ils sortis durant une tempête sans raison valable. De plus, pourquoi l’un d’entre eux était sorti sans son équipement? Comment se fait-il que ces hommes qui étaient des marins et des gardiens expérimentés aient paniqué à cause d’une tempête alors qu’ils étaient en sécurités dans le phare? Qu’est-ce qui avait détruit l’embarcadère?
Certaines personnes ont tenté d’expliquer qu’un monstre marin aurait attaqué et tuer les hommes. On pourrait penser à d’obscures créatures venues du fond de l’océan (Cthulhu ou des profonds qui sait…) pour d’autres, il pourrait s’agir d’un enlèvement par des extraterrestres.
Une autre hypothèse plus sérieuse serait que MacArthur aurait été un personnage instable ; cela a peut-être provoqué une bagarre autour du bord de la falaise près de West Landing, qui a provoqué la mort des trois hommes. Selon une autre théorie, l’un des hommes serait devenu fou (peut-être que MacArthur, comme en témoigne son départ du phare sans son vêtement de pluie et son comportement étrange documenté dans le journal de bord), aurait assassiné les deux autres, jeté leurs corps à la mer, puis a sauté dans sa propre mort.
Les corps n’ont jamais été retrouvés et on ne sera sans doute jamais ce qui s’est passé dans le phare. Il ne reste que les troublantes notes écrites dans le journal qui laisse planer une explication plus terrifiante…
On doit faire une histoire à partie des faits avérés , d`ailleurs , le fait le plus étrange est que l`horloge ( Les horloges dit-on sur certains sites ) était arrêtée . C`est ce fait qui draine le bon sens car il n`y a que deux possibilités : Ce serait dû à du paranormal donc adieu à une histoire cohérente ou bien quelqu`un l`aurait arrèté . Le livre du phare indique des tensions psychologuques importantes alors on a qu`un tout petit pas à faire pour supposer qu`un des gardiens ait basculé dans la folie . Cette supposition raisonnable permet une histoire : Le gardien-fou se serait amusé à l`arrêter /Les arrêter et on l`aura vu faire ou on aura conclu que c`était nécessairement lui et on aura élaboré un plan pour l`isoler dans la remise extérieure en attente de la relève qui arrivait quelque 10 jours plus tard . Assis à la table entrain de manger donc vulnérable , les deux gardiens auront mis leur ciré prétextant une sortie et ils se seront lancés sur lui et ce dernier aura réussi à se sauver illico . Conscients de leur situation précaire ils auront compris qu`on devait le ramener car il pouvait revenir se venger voire les tuer . Froid , pluis ,vents ,vagues auront scellé leur cas . Les corps ne peuvent être que dans une crevasse ou deux crevasses voisines . Cela explique les horloges arrètées , le seul ciré sur les crochets , la chaise renversée . Qu`il y ait eu deux fous voire les trois est impossible mathématiquement mais pour un seul ça tient la route .
Les disparus du phare de Eilean Mor
On dit presque sur tous les sites que c`est plein d`explications loufoques et /ou pas sérieuses . Quant à moi qui suis terre-à-terre , je précise que si on réussit à faire une histoire qui se tienne avec ces indices alors c`est qu`on doit être près de la réalité . Quels sont-ils ? 1 – Selon le livre du phare il y avait beaucoup de tensions psychologiques . 2- L`horloge ( Ou deux ? ) était arrêtée . 3- Il n`y avait qu`un seul ciré au lieu de trois sur les crochets . 4- Une chaise était renversée sur le sol près de la table . 5- Il y avait plein de manger presque intouché sur la table . 6- Tous les instruments coupants étaient à leur place et sans souillure de sang donc pas de violence directe du moins . 7- La porte d`entrée était fermée . Peut-on réussir à faire une histoire avec ces faits ? Voici la mienne : Si le livre du phare dit vrai alors on n`a pas à s`étonner qu`un des gardiens ait basculé psychologiquement . Peut-être l`horloge arrêtée c`était lui ? On l`aura vu ou on aura déduit que c`étiait lui ou on lui aura posé des questions et les deux autres gardiens n`auraient pas du tout été satisfait de ses réponses qu`ils auraient jugé absurdes , illogiques , ou autres ? Quoi qu`il en soit , on devait agir et on aura concocté un plan pour l`enfermer dans la remise extérieure en attendant le secours de la relève qui devait se faire environ 10 jours jours tard . Le gardien fou se sera assis pour manger et les deux autres gardiens auront mis leur ciré prétextant d`aller à l`extérieur et se seront rué sur le « fou« qui aura réussi de s`extirper de leur emprise le temps d ele dire . . . . et par automatisme et adrénaline , il se sera enfui dehors . Les deux gardiens prennent bruptalement conscience de la situation car ils doivent lui courir après puisque ce serait un luxe pour eux d`attendre qu`il revienne à l`improviste pour se venger voire les tuer ? on devait tout faire pour le ramener et c`est cette contrainte absolue ainsi que le froid ,le vent ,les vagues et la noirceur qui auront eu raison des trois . Voilà . Donc ma théorie explique l`horloge arrêtée . . . . . le seul ciré sur les crochets . . . . . la chaise renversée . . . . . l`absence de sang. . . . . . la bouffe sur la table à peine entamée car , bien sûr , on avait pas la tête à bouffer . . . . . . et la porte fermée car on a dû se parler quelque peu donc la raison était toujours là et on aura pensé à la fermer en allant lui courir après . Les corps ne peuvent qu`être au même endroit et dans la même crevasse probablement ou dans deux crevasses voisines . Pour ce qui est du reste des indices , la seule tempête par elle-même suffit pour les interpréter .