Depuis tout petit James, le fis de la famille Leininger qui vit en Louisiane, fait régulièrement des cauchemars étranges. Il crie de terreur parle d’un avion en feu, un avion qui s’écrase avec le pilot qui ne peut pas sortir. Ces cauchemars sont récurrents.
Ses parents, Bruce et Andrea, d’abord déconcertés, cherchaient des causes rationnelles : une visite au musée de la Seconde Guerre mondiale, des images vues par hasard, une imagination trop vive. Pourtant, au fil des semaines, les rêves du garçon prenaient des tournures si précises que l’explication psychologique s’effritait. James ne se contentait pas de crier : il décrivait des manœuvres aériennes, des avions « Corsair » et un mystérieux porte-avions nommé Natoma.
Le père de famille Bruce, a commencé à enquêter pour voir s’il y a une explication à ces cauchemars. Il découvre en effet qu’un porte avion, le USS Natoma Bay a bien existé. Sur ce navire se trouvait bien des Corsair.
Le père a décidé de montré une ancienne photo du porte-avion. Et, encore plus troublant, James identifie sur le cliché un pilote appelé Jack Larsen.
Bruce, pensant avoir trouvé là la faille qui expliquerait tout, enquête pour démontrer que ce nom est inventé. Mais le pilote Jack Larsen existe. Et il confirme les détails évoqués par le petit garçon : le modèle de l’avion, les conditions d’un crash, et même le nom d’un camarade tombé ce jour-là : James Houston Jr.
Le père comprend soudain la signature tracée par son fils sur ses dessins : « James 3 ». Si ce pilote disparu était James 2, alors l’enfant se considère comme le troisième.
Devant de tel détail trouvant la famille a contacté Carol Bowman, une psychothérapeute américaine spécialiste des souvenirs de vies antérieures. Elle leur explique que certains enfants, après une mort violente, peuvent conserver des fragments de mémoire traumatique. Ces réminiscences, logées dans l’âme selon la tradition bouddhiste, émergeraient au fil du développement.
Bowman conseille aux Leininger de parler au « pilote » à travers l’enfant, de le rassurer, de l’inviter à raconter plutôt qu’à revivre. Peu à peu, les cauchemars s’espacent. Puis, un jour, ils cessent complètement.
En 2004, à six ans, James raconte son histoire dans un documentaire diffusé sur ABC. L’émotion culmine lorsque la sœur du défunt pilote, Anne Baron, affirme que l’enfant lui a révélé des souvenirs connus d’elle seule. Pour beaucoup d’Américains, le doute s’installe : James Leininger serait-il la preuve vivante de la réincarnation ?
Le débat fait rage. Certaines personnes pensent que le père qui est passionné de la seconde guerre mondiale aurait influencé son fils. Malgré cela une enquête approfondit montre que les éléments racontés par James n’auraient pas pu être fournis par son père.
Des études un peu partout dans le monde ont montré que certains enfants très jeunes ont des souvenirs récurrents d’anciens événements. Cette « mémoire » semble s’estomper en grandissant. Ian Stevenson avait étudié plus de 14 000 cas du même type. Certaines personnes y voient une preuve de la réincarnation.
Ian Stevenson, Un pionnier de la recherche sur la réincarnation… – Mysterium Incognita
